Abstrait

Δ133p53 a pour fonction de maintenir l'homéostasie redox en réponse aux stress à faible teneur en ROS.

Jiang Jun Chen

Les espèces réactives de l'oxygène (ROS) peuvent servir de signaux intracellulaires favorisant la prolifération et la survie cellulaires, ou de substances toxiques provoquant une mort cellulaire anormale et une sénescence. Le répresseur tumoral p53 est un facteur de transcription actif contre les ROS qui régule à la hausse l'expression des gènes antioxydants lors de faibles stress oxydatifs, mais favorise l'expression des gènes pro-oxydants et apoptotiques lors de stress élevés. Les mécanismes sous-jacents permettant à p53 de transcrire sélectivement différents groupes de gènes restent insaisissables. Nous avons récemment découvert que l'isoforme p53 Δ133p53 est fortement induite par une faible concentration de H2O2 (50 μM), par opposition à des concentrations plus élevées, et fonctionne pour favoriser la survie cellulaire. Sous un faible stress oxydatif, Δ133p53 est nécessaire pour que p53 régule sélectivement à la hausse la transcription des gènes antioxydants SESN1 et SOD1 en se liant à leurs promoteurs. L'inactivation de p53 ou de Δ133p53 dans les cas de stress oxydatif faible augmente le niveau intracellulaire d'O2•–, ce qui entraîne une accumulation de dommages à l'ADN et un arrêt de la croissance cellulaire en phase G2 qui, à son tour, conduit à une sénescence cellulaire accrue. Nos résultats suggèrent qu'une induction de Δ133p53 peut être corrélée au vieillissement et aux pathologies humaines associées aux stress oxydatifs.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié