Colleen Ann Norman
L'objectif de cet article est de « comparer le soutien public au terrorisme modéré et au terrorisme extrême » dans les pays à forte activité terroriste (Inde, Irak, Nigéria) ; les pays à activité terroriste moyenne (Chine, Royaume-Uni, États-Unis) ; et les pays à faible activité terroriste (Australie, Canada, Corée du Sud) sélectionnés à partir de l'indice mondial du terrorisme (2014) ; et d'explorer les effets de niveaux de menace plus élevés (en raison d'une activité terroriste accrue) sur le soutien du public. Évaluer la fiabilité et la validité d'un nouvel instrument d'enquête pour mesurer le soutien au terrorisme et évaluer une série de questions exploratoires à valeur ajoutée. Les lacunes mises en évidence dans cet article valident la nécessité d'une définition juridique internationale du terrorisme, qui a échappé aux chercheurs, créant ainsi le potentiel d'abus généralisés et d'évitement des lois antiterroristes existantes. La manière dont les médias présentent un événement terroriste joue un rôle important dans la perception des organisations terroristes par le public et dans la volonté du public de les soutenir. Il a été constaté qu'un pourcentage élevé du public ne sait pas quelles organisations sont des organisations terroristes ; Les personnes interrogées ne savent pas comment leurs dons sont utilisés et ignorent souvent leur rôle au sein d’une organisation terroriste. Les résultats indiquent que dans l’ensemble, les répondants étaient les moins susceptibles de soutenir l’extrémisme. Les hommes étaient plus préoccupés que les femmes par l’augmentation des activités terroristes et par le droit à l’avortement. Les femmes des pays où le terrorisme est très actif étaient les moins susceptibles de répondre à l’enquête. Cette recherche établit le cadre d’une enquête plus approfondie sur le terrorisme modéré et extrême et expose les défis auxquels sont confrontés les chercheurs pour isoler les facteurs qui contribuent au soutien public au terrorisme.