Abstrait

Une approche multidisciplinaire du mode de vie des femmes enceintes en surpoids ou obèses : une étude cas-témoins

Valeria Tamborrino, Elisabetta Petrella, Raffaele Bruno, Isabella Neri et Fabio Facchinetti

Objectif : Déterminer si un programme de changement de mode de vie précoce (comprenant des conseils nutritionnels personnalisés et une activité physique modérée constante) peut réduire l'incidence d'issues maternelles et néonatales défavorables chez les femmes en surpoids/obèses.
Plan et méthodes de recherche : Il s'agit d'une étude cas-témoins : les femmes incluses dans un programme de changement de mode de vie ont été étiquetées comme cas ; les témoins ont été sélectionnés au hasard parmi les trois femmes suivantes ayant accouché après un cas et n'ayant suivi aucun programme spécifique de changement de mode de vie, mais uniquement orientées par l'obstétrique du Système national de santé. Les cas ont suivi un conseil multidisciplinaire (par le diététicien et le gynécologue) depuis l'inscription (9e-12e semaine) jusqu'à l'accouchement (avec quatre visites de suivi), consistant en un régime hypocalorique à faible indice glycémique et un programme d'activité physique modérée.
Résultats : Trois cent soixante-quinze femmes ont été incluses : 95 cas et 275 témoins. La prise de poids gestationnelle globale et le taux de femmes restant dans les recommandations de l'Institute of Medicine étaient similaires entre les groupes. Français L'incidence du diabète sucré gestationnel était plus faible dans les cas (21,5 %) que dans les témoins (32,7 % ; p = 0,041), et restait statistiquement significative après correction des facteurs de confusion (IMC ≥ 30 kg/m2, antécédents familiaux de diabète, âge ≥ 35 ans et origine ethnique ; p = 0,005). Les naissances prématurées étaient significativement plus faibles dans les cas (1,1 %) que dans les témoins (10,2 % ; p = 0,004). Un nombre plus élevé de témoins ont développé des troubles hypertensifs (p = 0,024), en particulier une hypertension induite par la grossesse (1,1 % dans les cas contre 11,6 % dans les témoins, p = 0,0007). La fréquence des bébés macrosomiques ou grands pour l'âge gestationnel était significativement plus faible dans les cas (vedi prima) (p = 0,015 et p = 0,003 respectivement).
Conclusion : Une intervention comportementale précoce chez les femmes enceintes en surpoids/obèses (un accompagnement individualisé par une diététicienne, un programme d'activité physique et un suivi rapproché) réduit les naissances prématurées, les troubles hypertensifs et le diabète sucré gestationnel, donc la survenue de bébés macrosomiques et de grande taille pour l'âge gestationnel, alors qu'elle n'affecte pas la survenue de bébés petits pour l'âge gestationnel.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié