Barbara Rumain*, Moshe Schneiderman, Allan Geliebter
Plusieurs études menées en Europe et en Chine ont montré que les adolescents étaient considérablement moins sensibles à la COVID-19 que les adultes plus âgés. Au cours de l’été 2020, avant que les vaccins ne soient disponibles, nous avons examiné les données des sites Web du ministère de la Santé des six États qui avaient connu une augmentation du nombre de cas, afin d’évaluer la prévalence de la COVID-19 chez les adolescents et les jeunes par rapport aux adultes plus âgés. Nous avons également examiné deux autres mesures liées à la prévalence : 1) la relation avec les cas attendus, le (pourcentage de cas observés dans une tranche d’âge donnée divisé par le pourcentage de cas attendus en fonction des données démographiques de la population) ; et 2) l’écart en pourcentage, ou (% observé — % attendu)/% attendu. Nous avons constaté que la prévalence de la COVID-19 chez les adolescents et les jeunes était significativement plus élevée que chez les adultes plus âgés (p < 0,00001), tout comme le pourcentage observé ÷ pourcentage attendu (p < 0,005). L’écart en pourcentage était également significativement plus élevé chez les adolescents/jeunes que chez les adultes plus âgés (p<0,00001) lorsque le nombre de cas observés était supérieur à celui attendu, et significativement plus faible lorsque le nombre de cas observés était inférieur à celui attendu (p<0,00001). Nos résultats sont contraires aux conclusions précédentes selon lesquelles les adolescents sont moins sensibles que les adultes plus âgés. Étant donné que les vaccins n’étaient pas encore disponibles au moment de notre étude, la vaccination des adultes plus âgés n’était pas un facteur contributif.