Moussa Ahmed, Noureddine Djebli, Saad Aissat, Bagdad Khiati, Meral Ünal et Salima Bacha
Six miels algériens de différentes origines florales ont été examinés pour leur activité antibactérienne et antiradicalaire potentielle. Le test de Folin-Ciocalteu a été utilisé pour mesurer la teneur totale en phénol (TPC) et le test de 2,2-diphényl-picrylhydrazyl (DPPH) a été utilisé pour déterminer l'activité piégeuse des échantillons de miel. Un test de diffusion en puits d'agar et une méthode spectrophotométrique ont été utilisés pour évaluer l'activité antibactérienne contre deux souches Gram négatives ( Escherichia coli ATCC25922 et Pseudomonas aeruginosa ATCC 50071). La teneur totale en phénols variait de 63,93 à 95,36 mg/100 g de miel en équivalent acide gallique. Le test de piégeage des radicaux DPPH a été trouvé pour une moyenne (30,14 % ± 9,28). Les échantillons de miel se sont avérés inhiber toutes les bactéries testées. Une corrélation existait entre la teneur en phénols et l'activité antiradicalaire. Ainsi, les miels algériens, étant une riche source d’antioxydants naturels, peuvent être utilisés dans la prévention de diverses maladies liées aux radicaux libres.