Chansa Chomba,Ntaimo S Mwamainda
Cette étude a été réalisée au poste frontière de Chirundu situé à la frontière internationale entre la Zambie et le Zimbabwe, qui est l'un des points d'entrée/sortie les plus fréquentés. La collecte des données a eu lieu entre novembre 2015 et juin 2016. L'objectif de l'étude était d'enquêter sur les risques pour la santé publique associés à la manipulation physique de l'argent et de suggérer des mesures plausibles pour contrôler certaines habitudes personnelles afin de répondre à ces problèmes de santé publique. Les principaux objectifs de l'étude étaient les suivants : i) identifier les espèces de microbes trouvées sur le papier-monnaie et les pièces de monnaie, ii) comparer les niveaux microbiens entre les grandes et les petites coupures de monnaie, et iii) enquêter sur les pratiques de manipulation de l'argent utilisées par les commerçants et leurs clients comme sources de contamination et de transmission de microbes préoccupants pour la santé publique. Les méthodes d'étude impliquaient l'utilisation de questionnaires, d'entretiens et la collecte d'échantillons de papier-monnaie et de pièces de monnaie pour des examens en laboratoire afin d'isoler les agents pathogènes courants associés à la monnaie. Les résultats ont montré qu'il y avait des coliformes totaux, des coliformes fécaux et Escherichia coli. Les petites coupures, en particulier la K2, présentaient la plus forte charge microbienne et la plus faible charge microbienne dans les grosses coupures. Les pratiques de manipulation de l'argent public ont montré une ignorance des problèmes de santé publique, car la plupart des hommes et des femmes gardaient leur argent dans leurs sous-vêtements, où il était en contact direct avec la peau, tandis que d'autres utilisaient la salive pour compter l'argent. Il a été conclu que la manipulation physique de l'argent est un problème de santé publique. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les niveaux de microbes dans les distributeurs automatiques de billets, car ceux-ci pourraient également servir de points de transmission d'agents pathogènes.