Jacob D. Zahler, Bishnu Karki, Isabel Isaac et William R Gibbons
L'objectif de cette étude était de convertir un flux d'eaux usées de l'industrie de transformation du soja en un aliment pour animaux riche en protéines via un biotraitement fongique tout en réduisant simultanément l'impact environnemental potentiel du flux de déchets. Huit souches fongiques ont été examinées dans des essais en flacons pour leur capacité à produire une biomasse riche en protéines tout en réduisant simultanément les solides présents dans le flux d'eaux usées. Trichoderma reesei, Paecilomyces variotii et Neurospora crassa ont produit 51,7, 47,1 et 43,2 g/L de biomasse dans les essais en flacons tout en réduisant les solides présents dans la fraction surnageante de 46,5, 48,9 et 49,1 %, respectivement. Dans les fermenteurs Bioflo, Trichoderma reesei et Neurospora crassa ont produit 55,5 et 62 g/L de biomasse riche en protéines tout en réduisant les niveaux de demande chimique en oxygène (DCO) de 10,53 et 23,04 %, respectivement. Le processus métabolique microbien a conduit à la production d’aliments pour animaux riches en protéines et a simultanément réduit le niveau de matière organique dans le flux d’eaux usées.