Lwitiho Sudi, Willyhelmina Olomi, Chacha Mangu, Mokiti Tarimo, Nyanda Ntinginya et Gabriel Shirima
Contexte : Les hantavirus sont des agents pathogènes viraux à ARN zoonotiques qui constituent un problème de santé publique en Tanzanie et dans le monde entier. Ces virus circulent à la fois chez l'homme et chez l'hôte réservoir en Tanzanie. Cependant, il existe une lacune dans l'évaluation des connaissances, des attitudes et des pratiques (CAP) qui contribuent à la transmission du virus de l'hôte réservoir à l'être humain. Cette étude visait à évaluer le niveau de connaissances, d'attitudes et de pratiques de la communauté qui conduisent à la transmission du virus de l'hôte réservoir à l'être humain.
Méthodes : Une enquête transversale par questionnaire a été menée dans les quatre districts de la région de Mbeya entre juin 2018 et juillet 2018, où les données du questionnaire ont été obtenues auprès de 438 participants. Des statistiques descriptives et un test du Chi carré (X2) ont été utilisés pour expliquer la réponse des participants.
Résultats : (22/66) 33,3 % et (22/372) 5,91 % des agents de santé et des autres membres de la communauté, respectivement, avaient connaissance des infections à hantavirus. (219/438) 50 % de tous les participants ont des sites de reproduction de rongeurs dans leurs maisons. Cependant, (409/438) 93,4 % de tous les participants ne portaient pas de masque lors du nettoyage de ces sites de reproduction, ce qui augmente le risque de transmission d'infections à Hantavirus. Discussion : Le faible niveau de connaissances sur les infections à Hantavirus observé dans la communauté augmente l'incertitude de la prise en charge des patients et met en danger la santé de la communauté en raison d'une augmentation des pratiques qui augmentent le risque de transmission de l'agent pathogène à un être humain à partir de l'hôte réservoir.
Conclusion : Il est plus important d'informer la communauté sur l'infection à Hantavirus en ce qui concerne la santé publique.