E. en herbe, Gündüz G, Ozel ME et Demircan O
Nous discutons d'un modèle physique relatif à l'origine et au développement de processus semblables à la vie, en accordant une attention particulière à la croissance continue de l'énergie systémique et de la complexité à partir de débuts très simples. Pour aborder les formes de vie reconnaissables dans le cas terrestre, nous nous référons à un processus moléculaire (« ABC ») composé des éléments suivants : A -- une structure moléculaire qui peut stocker temporairement un excès d'énergie locale ; B -- un catalyseur qui, en utilisant l'excès d'énergie locale, se catalyse également lui-même, et se présente sous un petit nombre de formes légèrement différentes impliquant différentes étapes de réaction ; C -- une molécule-outil jetable qui assiste et ajuste la réponse des molécules A et B à la source locale d'énergie (dépendante du temps). Cette source locale d'énergie est externe au système ABC, et nous la considérons comme des photons solaires (ou un flux comparable provenant d'une étoile de type solaire).
Nous montrons que le système peut évoluer à partir de débuts très simples vers une biosphère progressivement plus réglée, énergisée et complexe, qui croît de manière exponentielle ; bien qu'avec un facteur de croissance net très faible. Nous notons que l’instabilité inhérente suggérée par ce modèle peut être liée à la solution « faible L » de l’équation de Drake. Nous envisageons des possibilités de processus similaires dans les régions extérieures d’autres planètes du système solaire ou ailleurs. Nous décrivons quelques vérifications observationnelles possibles des principes de ce modèle.