Tarek R Abou El-Naga et Safaa M Barghash
Une étude épidémiologique a été menée sur la survenue d'infections parasitaires sanguines chez les chameaux locaux dans trois sites sélectionnés représentant la zone côtière nord-ouest de l'Égypte en utilisant des frottis sanguins colorés au Giemsa (GSBS) et une réaction en chaîne par polymérase (PCR). Il s'agit du premier rapport de diagnostic moléculaire, qui donne une image des parasites sanguins couvrant ces zones en Égypte. Les résultats ont révélé que l'examen GSBS s'est arrêté au niveau du genre contrairement aux techniques PCR qui ont détecté et identifié l'ADN des parasites sanguins. Theileria était le pathogène le plus courant (50,8 %, 71,9 %), suivi par Anaplasma (47,4 %, 67,37 %), Trypanosoma (20,24 %, 67,06 %) et dans une moindre mesure Babesia (11,8 %, 18,43 %) par GSBS et PCR, respectivement. Des infections mixtes étaient présentes dans 68,9 %, avec au moins deux hémoparasites appartenant à des genres différents. Français L'analyse statistique a montré une variation considérable des valeurs selon les lieux et la catégorie d'âge reflétée par une significativité élevée (p<0,001), et les deux sexes étaient à risque d'infections parasitaires, en particulier les femelles. Seul A. marginale a provoqué une anaplasmose chez 51 (22,9 %) des dromadaires infectés, tandis que la majorité était atteinte d'A. marginale avec A. centrale 172 (77,13 %). C'est la première fois que l'on enregistre B. bovis, B. bigemina, A. centrale et A. marginale chez les chameaux de cette région. Nous avons conclu que l'infection par des parasites du sang est très répandue dans cette région, ce qui renforce la nécessité de programmes de contrôle pour aider à prévenir la propagation de ces parasites. Les présents résultats peuvent servir de base à des études ultérieures sur les dromadaires en Égypte ; le génotype Theileria en particulier nécessite des études plus approfondies.