Esmaeil Farshi, Farzaneh Ghorbanpour, Sefa Keser
Dans notre société, il existe souvent une préférence par défaut pour l'option la plus populaire ou la plus importante, appelée « choix numéro 1 ». Qu'il s'agisse de choisir la personne la plus performante à laquelle se comparer, le produit le plus cher du marché ou l'opinion la plus populaire au sein d'un groupe, le choix numéro 1 tend à dominer les processus de prise de décision. Cependant, cette préférence par défaut pour le numéro 1 peut entraîner des biais cognitifs, des prix gonflés et des inégalités sociales. Pour résoudre ce problème, nous présentons le principe du boycott des numéros 1, qui souligne l'importance d'envisager des options alternatives au choix le plus important. Dans cet article, nous explorerons les applications de ce principe en psychologie, notamment la prise de décision, les biais cognitifs, la comparaison sociale, la dynamique de groupe et la psychologie du consommateur. En remettant en question le statu quo et en promouvant des perspectives plus équilibrées, le principe du boycott des numéros 1 peut contribuer à de meilleurs résultats pour les individus et la société dans son ensemble.