Mansi Sharma et Jyoti Bajpai
Les nausées et vomissements induits par la chimiothérapie (NVIC) sont l'un des effets secondaires les plus redoutés et les plus graves du traitement du cancer. Ils sont généralement classés en anticipatoires (un réflexe conditionné, dû à une expérience passée, généralement déclenché par les mêmes stimuli), aigus (dans les 24 heures suivant l'administration de la chimiothérapie), retardés (après 24 heures et durant jusqu'à 7 jours de chimiothérapie), percées (malgré la prophylaxie primaire des NVIC) et réfractaires (ne répondant pas aux médicaments prophylactiques et percées). Les schémas chimiothérapeutiques ont un potentiel variable (élevé, modéré, faible ou minimal) pour les NVIC. L'incidence et le moment des NVIC dépendent du potentiel émétisant de la chimiothérapie et également des facteurs liés au patient. Cette perspective met en évidence le mécanisme sous-jacent des NVIC, les options thérapeutiques de pointe et les nuances dans le domaine pour mieux contrôler cette complication redoutée et, par conséquent, améliorer la qualité de vie de ces patients.