Ibraheem Abiodun Salako* et Gérald Imaezue
Objectifs : L’objectif principal de cette étude était d’entreprendre une revue narrative des études qualitatives sur le mécanisme opérationnel des modalités non linguistiques liées au langage.
Introduction : L'aphasie post-AVC a récemment fait l'objet d'une attention particulière en raison de ses effets débilitants sur les capacités de communication des patients. Les recherches ont montré que le langage joue un rôle central dans la cognition humaine et que, par conséquent, les troubles cognitifs coexistent généralement avec des troubles du langage en raison de la fonction interrelationnelle et complémentaire des capacités cognitives supérieures.
Méthodes : Recherches par mots-clés dans Pubmed, recherches manuelles dans d’autres revues pertinentes et listes de références d’articles connexes.
Résultats : Les données recueillies ont révélé que le langage est une compétence cognitive complexe qui joue un rôle central dans la cognition humaine. Par conséquent, il est directement lié à d’autres compétences cognitives supérieures et ne doit donc pas être évalué de manière isolée. Les déficits dans les compétences cognitives telles que l’attention, la mémoire et les fonctions exécutives peuvent altérer les fonctions langagières et, s’ils ne sont pas traités, peuvent entraver et ralentir la récupération du langage malgré le traitement de l’aphasie.
Conclusions : Il convient d'utiliser une méthode d'évaluation cognitive et linguistique pour évaluer les capacités langagières des patients aphasiques ayant survécu à un AVC. Il convient également de mettre l'accent sur le redéveloppement des compétences non linguistiques affectées pendant la thérapie de l'aphasie afin d'obtenir une restauration optimale des compétences linguistiques.