Abstrait

Le consentement à la recherche génétique actuelle : points de vue des membres des comités d'examen institutionnels canadiens

Iris Jaitovitch Groisman, Béatrice Godard

L’utilisation généralisée des technologies de séquençage de nouvelle génération (NGS) dans les protocoles de recherche génétique crée un besoin de séquençage du matériel déjà collecté, que ce soit à des fins similaires ou différentes, en plus d’accroître le besoin de partager à la fois le matériel et les données génétiques générées pour enrichir les résultats des études. Parallèlement à cela, il faut recontacter les participants pour diverses raisons, dont le consentement à une utilisation imprévue et l’obtention d’informations médicales supplémentaires ne sont que quelques exemples. Suite à une analyse de contenu antérieure sur un échantillon de modèles de formulaires de consentement des comités d’examen institutionnel (IRB) canadiens et de lignes directrices connexes, ainsi que de formulaires de consentement approuvés par les IRB, nous avons élaboré un sondage en ligne portant sur les opinions et les expériences des membres des IRB canadiens sur l’utilisation du NGS dans la recherche. Nous présentons ici les résultats relatifs à l’utilisation secondaire, au partage de matériel et de données et à la recontacter les participants. Les participants à notre sondage conviennent de la nécessité d’une identification claire de la question de l’utilisation secondaire sur les documents de formulaire de consentement ainsi que de l’importance de différencier l’utilisation du matériel des données générées. Nos répondants ne semblent pas savoir comment ces options distinctes pourraient affecter l’entreprise de recherche. Les répondants à notre étude partagent l’opinion des participants à l’étude recueillie ailleurs sur l’importance de fournir des options en matière de partage de leurs données. Si tous les répondants s’accordent sur l’importance d’augmenter les motifs de recontact, tous n’acceptent pas une clause permettant aux chercheurs de contacter les participants par défaut et donnant toujours la possibilité de refuser toute communication ultérieure au moment du recontact. De plus, notre enquête nous a permis d’établir des liens entre les informations mentionnées sur les documents de consentement résultant de notre analyse antérieure et les points de vue des membres desdits comités. S’adapter à de nouvelles modalités de recherche est une tâche difficile pour les membres des comités d’éthique. La recherche empirique continue permettra à la surveillance éthique des projets de recherche de suivre le rythme des changements technologiques, tout en garantissant la protection des participants humains.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié