Akine Eshete Abosetugn, Ababi Zergaw, Henok Tadesse et Yohannes Addisu
Contexte : Les jeunes sont vulnérables aux comportements sexuels à risque qui pourraient conduire à des résultats défavorables pour la santé. La communication avec les jeunes peut être l'une des stratégies les plus efficaces pour réduire les comportements sexuels à risque. Peu de recherches ont été menées sur le rôle de l'influence des parents dans la protection des jeunes contre les comportements sexuels à risque. Ainsi, cette étude a tenté d'évaluer les comportements sexuels à risque et l'influence des parents sur les comportements sexuels à risque chez les jeunes de Dilla en Éthiopie. Méthodes : Une étude transversale communautaire, complétée par une étude qualitative, a été utilisée. Les données ont été collectées en janvier 2012 à l'aide d'un questionnaire administré par entretien pour la partie quantitative, tandis que des discussions de groupe ont été utilisées pour la partie qualitative de l'étude. Le progiciel statistique pour les sciences sociales version 20 a été utilisé pour analyser les données. Résultats : Parmi les jeunes sexuellement actifs, près de la moitié (48,3 %) des jeunes ont déclaré avoir eu des rapports sexuels non protégés. Lors des rapports sexuels récents, 23,9 % des jeunes ont eu deux partenaires sexuels ou plus au cours de leur vie et 12,6 % des jeunes ont eu des rapports sexuels avec des partenaires non réguliers. Les hommes avaient deux fois plus de partenaires sexuels que les femmes (AOR : 2,02, IC à 95 % : 1,02, 4,21), tandis que les femmes avaient trois fois plus de rapports sexuels avec des partenaires non réguliers que les hommes (AOR : 2,67, IC à 95 % : 1,10, 6,51). La communication parentale a montré une relation significative avec les comportements sexuels à risque. Français Les chances d'avoir eu plusieurs partenaires sexuels étaient trois fois plus élevées chez les jeunes qui ne discutent pas de questions sexuelles que chez ceux qui en discutent (AOR : 3,12, IC à 95 % : (1,37, 7,08). Environ un cinquième des jeunes ont discuté de questions sexuelles avec leurs parents et ils ont préféré que le même sexe en discute avec leurs parents et leurs pairs. Conclusion : Une proportion substantielle de jeunes ont adopté des comportements sexuels à risque dans les deux sexes. Les parents jouent un rôle plus important dans la formation du comportement des jeunes. Par conséquent, la communication sur le changement de comportement doit tenir compte de l'environnement familial et d'autres facteurs qui prédisent les comportements sexuels à risque et doit être renforcée.