Abstrait

Infection prothétique à culture négative – Description du traitement actuel et des résultats.

Trisha N Peel, Michelle M Dowsey, Craig A Aboltins, John R Daffy, Peter A Stanley, Kirsty L Buising et Peter FM

Contexte : La prise en charge des infections des prothèses articulaires reste un défi clinique, en particulier lorsque les techniques de culture aérobie et anaérobie standard ne parviennent pas à isoler le pathogène responsable, ce que l'on appelle « infection des prothèses articulaires à culture négative » (IPCNP). Il existe peu d'études détaillant les approches de prise en charge dans cette cohorte de patients. Cette étude rapporte le traitement et les résultats de 19 patients atteints d'IPCNP. Résultats : La majorité des patients (68 %) atteints d'IPCNP ont été exposés à une antibiothérapie dans la semaine précédant la présentation de l'IPCNP. Les patients atteints d'IPCNP précoce (10 patients) et hématogène (3 patients) ont été traités par débridement et rétention de la prothèse. En revanche, les patients atteints d'IPCNP chronique retardée et tardive (6 patients) ont été pris en charge par un échange en deux étapes. En plus de la prise en charge chirurgicale, les patients ont commencé une antibiothérapie orale à large spectre combinée à la rifampicine, à l'acide fusidique +/- ciprofloxacine pendant une durée prolongée (médiane de 7 mois ; écart interquartile 3-20). Les patients ont été suivis pendant une durée médiane de 19 mois (écart interquartile 13-29). Deux patients ont connu un échec thérapeutique avec une estimation de la survie sans infection à 12 mois de 95 % (intervalle de confiance à 95 % : 68,99). Il est préoccupant de constater que 28 % des patients recevant des antibiotiques par voie orale ont présenté des effets indésirables nécessitant un changement de traitement. Conclusions : Dans cette cohorte, les résultats pour les patients atteints d'ICNPJ étaient comparables à ceux rapportés pour les infections à culture positive, et contrairement aux recommandations précédentes, cette étude démontre que le débridement et la rétention d'ICNPJ sont raisonnables pour les patients présentant des infections précoces. Elle souligne également l'importance d'exclure l'infection de l'articulation prothétique avant l'instauration d'une antibiothérapie afin d'optimiser les rendements de culture tissulaire péri-prothétique pour éviter cette situation dans laquelle plusieurs antibiotiques à large spectre avec des effets secondaires potentiels deviennent nécessaires

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié