Abstrait

Angoisse de la mort, syndrome de stress post-traumatique, traumatisme, deuil et santé mentale des Palestiniens victimes de la guerre à Gaza

Thabet AA, Tawahina AA, Sarraj EE et Vostanis P

Français : Objectif : L'exposition aux traumatismes de guerre a été associée de manière indépendante au stress post-traumatique (SSPT) et au deuil chez les enfants et les adultes. L'objectif de cette étude était d'établir la relation entre les expériences traumatiques de guerre dues à la dernière guerre à Gaza, le SSPT, le deuil traumatique, l'anxiété face à la mort et la santé mentale générale. 1.2. Méthodes : L'étude a été menée dans la bande de Gaza, dans des zones exposées à la guerre pendant 23 jours. L'échantillon comprenait 374 adultes âgés de 22 à 65 ans avec une moyenne d'âge de 40,13 ans. Les participants ont rempli des mesures d'expérience d'événements traumatiques (Gaza Traumatic Checklist-War on Gaza), SSPT, Grief inventor, Arabic Version of Death Anxiety Scale et GHQ-28. 1.3. Français : Résultats : Les Palestiniens ont vécu une variété d'événements traumatisants. Les événements traumatisants les plus fréquemment rapportés étaient les suivants : 95,7 % ont déclaré avoir entendu parler de bombardements dans leur région, 94,7 % ont déclaré avoir vu des corps mutilés à la télévision, 92,8 % ont déclaré avoir vu les effets des bombardements au sol, 71,7 % ont déclaré avoir manqué d'eau, de nourriture et d'électricité pendant la guerre, et 72,2 % ont déclaré avoir déménagé pour sauver des lieux pendant la guerre. Chaque personne a déclaré 13,80 événements traumatisants. Les résultats ont montré que personne ne se sentait en sécurité à la maison, 2,1 % des pères ont déclaré avoir pu protéger leurs enfants, tandis que 2,8 % des mères ont déclaré qu'elles étaient en sécurité chez elles. Français L'étude a montré que 3,1 % des pères étaient capables de protéger leurs enfants contre 6,6 % des mères, 2,8 % des pères étaient capables de se protéger contre 6,1 % des mères et 3,1 % des pères ont déclaré que quelqu'un en dehors de la maison était capable de le protéger contre 2,8 % des mères. L'étude a montré que 71 personnes ont perdu un membre de leur famille, y compris la famille élargie, ce qui représentait 18,8 % des participants et 303 n'ont perdu personne (81,2 %) de leur famille (premier, deuxième, troisième parent) pendant la guerre comparée. L'étude a montré que la réaction moyenne de deuil était de 11,52 (SD = 4,82). L'étude a montré que la moyenne des réactions de deuil rapportées par les hommes était de 10,1 et la moyenne des femmes de 12,69. Il y avait des différences statistiquement significatives envers les femmes dans les réactions de deuil. Français En utilisant la notation du DSM-IV d'un symptôme d'intrusion, de trois symptômes d'évitement et de deux symptômes d'éveil, 248 personnes ont été évaluées comme souffrant de SSPT, ce qui représentait 66,6 % de l'échantillon et 125 personnes n'ont signalé aucun SSPT (35,5 %). Les résultats ont montré que le SSPT était davantage signalé chez les femmes que chez les hommes. Les résultats ont montré que l'anxiété moyenne face à la mort chez les hommes était de 37,4 par rapport à la moyenne des femmes = 44,9. Il y avait des différences statistiquement significatives envers les femmes. L'étude a montré que la moyenne GHQ-28 était de 15,6, la moyenne de somatisation était de 4,3, la moyenne d'anxiété était de 5, la moyenne de dysfonctionnement social était de 3,2 et la moyenne de dépression était de 3,2. En utilisant le point limite précédent du GHQ-28 (4/5), le résultat a montré que 90,9 % ont été classés comme des cas et nécessitent une enquête plus approfondie, tandis que 9,1 % n'étaient pas des cas. 1.4. Conclusions : Cette étude a révélé que chaque personne a signalé 13,80 événements traumatiques. Les résultats ont montré que personne ne se sentait en sécurité à la maison.L'étude a montré que 71 personnes ont perdu un membre de leur famille, y compris des membres de leur famille élargie, ce qui a entraîné une réaction de deuil, les femmes ayant signalé davantage de réactions de deuil. Le taux de TSPT était de 66,6 % de l'échantillon. Le TSPT a été signalé plus souvent chez les femmes que chez les hommes. Ces victimes doivent être évaluées et traitées dès la fin de la guerre pour ne pas les laisser développer un deuil pathologique et d'autres problèmes de santé mentale tels que la dépression. Des programmes de formation doivent être créés pour les personnes vivant dans une zone de guerre et de conflit, notamment des sessions communautaires pour les sensibiliser à l'impact de la guerre sur leur santé psychosociale et aux moyens de faire face à ces problèmes dans une situation similaire. De plus, de nouveaux programmes d'intervention doivent être mis en place pour les personnes en deuil en utilisant la psychothérapie individuelle, la psychoéducation, l'intervention de crise de groupe et l'intervention communautaire. Les organisations internationales et nationales doivent travailler pendant la guerre pour protéger les civils des atrocités de la guerre et fournir un endroit sûr aux personnes et à leurs enfants.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié