Mengmeng Wang, David Defranco, Katherine Wright, Shakey Quazi, Jianqing Chen, Jennifer Spencer-Pierce, Iman Zaghloul, Roger Pak, Ramin Darvair, Aadithya Krishnan, Mylène Perreault, Lei Sun, Josef Ozer et Xin Xu
Objectifs Des études in vivo et in vitro ont été menées pour comprendre la cause potentielle de la biodisponibilité réduite du peptide A, un analogue de l'oxyntomoduline, après administration sous-cutanée dans la formulation à libération contrôlée par rapport à celle dans la formulation à libération instantanée, malgré une demi-vie prolongée obtenue par la formulation à libération contrôlée.
Méthodes Les concentrations dans le plasma, l'urine, les fèces et/ou un panel de tissus, y compris la peau, ont été mesurées après administration intraveineuse ou sous-cutanée de peptide A ou de peptide A [I125] à des rats. La récupération de dose, les paramètres pharmacocinétiques et la cinétique d'absorption cutanée ont été estimés. La stabilité cutanée in vitro chez le rat a également été réalisée pour le peptide A [I125]. La chromatographie radio HPLC a été utilisée pour élucider la dégradation du peptide dans la peau à partir d'études in vivo et in vitro.
Résultats La récupération presque complète de la radioactivité totale après administration sous-cutanée du peptide A [125I] a exclu la possibilité que l'exposition réduite soit due à une absorption incomplète. Un pic majeur de dégradation du peptide A par chromatographie HPLC a été observé dans des échantillons de peau prélevés au site d'injection après administration sous-cutanée ou lors d'une étude de stabilité cutanée in vitro.
Une étude in vitro a été développée pour pouvoir tester la stabilité du peptide dans la peau. Les résultats des études in vivo
et in vitro suggèrent que la dégradation du peptide A dans la peau pendant son séjour prolongé au site d'injection après administration sous-cutanée dans la formulation à libération contrôlée pourrait potentiellement contribuer à une diminution de la biodisponibilité sous-cutanée malgré une demi-vie accrue. Ainsi, il faut être prudent lors du choix de la bonne stratégie pour prolonger la demi-vie. Une étude in vitro a été développée pour pouvoir tester la stabilité du peptide dans la peau. Les résultats des études in vivo et in vitro suggèrent que la dégradation du peptide A dans la peau pendant son séjour prolongé au site d'injection après administration sous-cutanée dans la formulation à libération contrôlée pourrait potentiellement contribuer à une diminution de la biodisponibilité sous-cutanée malgré une demi-vie accrue. Ainsi, il faut être prudent lors du choix de la bonne stratégie pour prolonger la demi-vie.