Abstrait

Anomalies du génome mitochondrial dans la sclérose en plaques

Ghada Al-Kafaji, Maram A Alharbi, Noureddine Ben Khalaf, Safia Abdulsalam Messaoudi, Safa Taha, Abdulqader Daif, Halla F Bakheit, Laila D. Rizk, Ahmad A Farahat, Mohamed Jailani, Bashayer H. Ebrahim et Moiz Bakhiet

La fonction mitochondriale altérée a été impliquée dans la pathogénicité de la sclérose en plaques (SEP), une maladie inflammatoire chronique, démyélinisante et neurodégénérative du SNC. Nous avons étudié si des variantes dans les gènes codant la NADH déshydrogénase mitochondriale (ND1-ND6 et ND4L) du complexe I sont impliquées dans la SEP. Nous avons également étudié si l'altération du nombre de copies d'ADN mitochondrial (mtADN-CN) dans le sang périphérique est impliquée dans la pathogénicité de la SEP et pourrait servir de biomarqueur de la maladie. L'étude a porté sur 124 sujets saoudiens, 60 patients atteints de SEP récurrente-rémittente (RRMS) et 64 individus sains. L'ADN génomique a été extrait du sang périphérique. Les gènes ND codés par l'ADNmt ont été amplifiés et séquencés, et l'ADNmt-CN a été quantifié par PCR en temps réel. L'analyse de séquence a révélé plusieurs variantes synonymes dans les gènes ND chez les patients et les témoins. Cependant, quatre variantes du gène ND4 ont été identifiées comme des mutations faux-sens chez les patients atteints de SEP avec un impact direct ou indirect sur la fonction du complexe I. L'analyse de l'ADNmt-CN a montré que l'ADNmt-CN était plus faible chez les patients que chez les témoins. L'analyse de sous-groupe avec stratification des patients en fonction de la durée de la maladie (moins ou plus de 10 ans) a révélé que l'ADNmt-CN était plus faible dans le groupe avec une durée de maladie plus longue. L'analyse de la courbe ROC a indiqué une capacité significative de l'ADNmt-CN à différencier les patients des témoins.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié