Sarwat Saif
Contexte : L'infection nosocomiale est le type d'infection qui se développe lors de l'admission à l'hôpital ou surtout dans l'unité de soins intensifs. Certains agents pathogènes sont impliqués dans les infections nosocomiales. Objectif : Déterminer la fréquence des infections nosocomiales chez les patients gravement malades admis dans les unités de soins intensifs ainsi que la bactérie la plus fréquemment détectée chez les patients ayant développé une infection nosocomiale Matériel et méthodes : Cette enquête transversale a été réalisée au Département de médecine, à l'hôpital des services et à Lahore pendant 6 mois. Un échantillon de 318 patients ont été impliqués dans l'étude qui ont été admis dans les unités de soins intensifs pour un état critique. Les échantillons de (sang, d'urine ou de pus) ont été prélevés pour tester la présence d'agent pathogène et confirmer l'infection nosocomiale. Les patients ont été pris en charge pour une infection nosocomiale conformément au protocole standard. SPSS v. 22 a été utilisé pour analyser les données. Résultats : L'âge moyen des patients était de 66,13 ± 14,89 ans. Français Il y avait 205 (64,5 %) patients de sexe masculin et 113 (35,5 %) patients de sexe féminin. La durée moyenne d'admission en unité de soins intensifs était de 9,64 ± 5,84 jours. Les antécédents de tabagisme étaient positifs chez 131 (41,2 %) patients, 157 (49,4 %) patients étaient diabétiques et 23 (7,2 %) patients avaient une infection antérieure. Sur 318 patients, 73 (23 %) patients étaient positifs pour une infection nosocomiale. L'agent pathogène le plus fréquemment détecté dans les cas nosocomiaux positifs était Acinetobacter qui a été détecté dans 30 (40,7 %) échantillons, Pseudomonas a été détecté dans 23 (31,3 %) échantillons et Klebsiella chez 15 (21,1 %) patients. Parmi les patients atteints d'une infection nosocomiale, 24 (33 %) avaient une infection des voies urinaires, ce qui était la plus fréquente. Conclusion : Il est conclu que parmi les personnes admises dans les unités de soins intensifs, l’infection nosocomiale a été détectée chez un grand nombre de patients et que ces patients présentent un risque plus élevé de contracter des infections nosocomiales pendant leur séjour.