Festus Mukanangana, Oliver Gore et Collet Muza
La violence à l’égard des femmes et des filles est déterminée par divers facteurs culturellement acceptés, quelles que soient les conséquences négatives qui en découlent. L’étude a été réalisée dans la zone urbaine de Mutare à l’aide de méthodes de recherche qualitatives, le groupe cible étant les femmes en âge de procréer. L’étude a noté que les violences physiques, sexuelles et psychologiques sont principalement déterminées par une culture du silence profondément ancrée dans les sociétés patriarcales. Les facteurs socioculturels, les croyances religieuses, les problèmes économiques et de mise en œuvre des politiques sous-tendent une culture du silence qui réussit parmi les victimes de violence. L’étude recommande l’autonomisation économique des femmes et la fourniture d’informations, d’éducation, de communication et de conseils concernant les déterminants de la violence à l’égard des femmes et des filles, tant aux hommes qu’aux femmes des communautés. Il est nécessaire d’éduquer les personnes sur les processus de réclamation et d’intensifier la mise en œuvre des politiques afin de contrôler la violence perpétrée contre les femmes et les filles.