Agrotechnologie

Abstrait

Détermination des seuils énergétiques basés sur l'équivalent énergétique dans la production végétale pour un rendement économique de la production de biogaz

Vaclav Voltr, Martin Hruč?¡ka, Petr Derenik

L'article évalue l'économie de la production d'électricité dans les installations de biogaz en se basant sur l'analyse de l'effet de location annuelle brute et du rendement énergétique des cultures. L'évaluation de la base de données des cultures a montré que la culture la plus adaptée comme substrat d'installation de biogaz, tant en termes économiques que de production d'énergie, est l'oseille fourragère. Parmi les autres cultures appropriées figurent la betterave sucrière, l'herbe à croissance extensive, le trèfle, le seigle et le maïs d'ensilage. En raison du rendement énergétique maximal, l'oseille fourragère et le maïs d'ensilage sont les plus adaptés, car ils génèrent un rendement maximal par hectare. L'analyse économique du fonctionnement des installations de biogaz indique que le tarif de rachat garanti de l'électricité est actuellement supérieur au bénéfice minimum de 10 % dans les installations de biogaz d'une capacité supérieure à 200 kW. Lorsque l'oseille est utilisée comme substrat et que sa technologie de culture est bien gérée, le prix garanti pour 1 kWh peut être réduit de près de 50 % tout en maintenant le bénéfice de 10 %. La technologie de culture de l'oseille, cependant, n'a pas été bien gérée dans la pratique. Le tarif de rachat de l'électricité existant se traduit par de meilleurs résultats économiques pour les exploitations agricoles équipées d'installations de biogaz, dont la valeur ajoutée nette a augmenté jusqu'à 200 EUR par hectare. Les subventions plus élevées des tarifs de rachat de l'électricité entraînent également une augmentation du prix des intrants, dont profitent les fournisseurs et les clients non agricoles. Les petites installations de biogaz d'une capacité inférieure à 200 kW ne sont pas compétitives en ce qui concerne l'utilisation de substrats issus de cultures agricoles, mais on suppose qu'elles peuvent mieux utiliser les déchets biologiques de l'agriculture et ainsi obtenir des prix d'intrants plus bas.