Akirav Osnat
Un regard superficiel sur la société israélienne pourrait nous amener à conclure qu’il existe peu de situations dans lesquelles les législateurs juifs et arabes du parlement israélien (Knesset) coopèrent. En utilisant des données sur l’initiation et le co-parrainage de projets de loi à la Knesset, nous testons cette idée reçue et déterminons que tel n’est pas le cas. Comme le montrent nos résultats, les députés arabes comprennent que la seule façon de faire passer une loi qui profite à leur communauté est de coopérer avec leurs collègues juifs. Nous avons examiné deux types différents de stratégies de coopération entre députés arabes et juifs : la coopération au sein du parti et la coopération transnationale. La stratégie de coopération la plus fréquente qui se produit entre les partis se produit lorsque des députés juifs initient un projet de loi et que des députés arabes le co-parrainent. La stratégie de coopération la plus fréquente en ce qui concerne la coopération au sein du parlement se produit lorsque des députés juifs initient un projet de loi et que des députés arabes et juifs le co-parrainent. Cependant, les deux modèles qui aboutissent au plus haut degré de succès législatif sont différents. Dans la coopération au sein du parti, elle se produit lorsque des députés arabes et juifs initient un projet de loi et que des députés juifs le co-parrainent. Dans le cadre de la coopération au sein du parlement, elle se produit lorsque des députés arabes et juifs initient un projet de loi et que des députés arabes le co-parrainent. Notre contribution à la littérature est la forme de l'analyse que nous avons créée pour cartographier les différentes stratégies de coopération utilisées par les députés. Il est important de tester cette approche dans d'autres contextes pour valider son utilité.