Elias Mulat, Andualem Mossie, Alemayehu Negash et Mohammed Ibrahim
Malgré leur caractère irrévocable dans le traitement des maladies mentales, les antipsychotiques ont de nombreux effets secondaires, notamment des modifications de la composition corporelle. Plus précisément, les antipsychotiques atypiques, tels que l'Olanazapine, sont souvent associés à une prise de poids accrue par rapport aux antipsychotiques conventionnels, exposant les patients au syndrome métabolique. En général, il n'existe pas d'études concernant les effets des antipsychotiques sur la composition corporelle dans les milieux à faible revenu. Le but de cette étude était d'évaluer les changements de composition corporelle chez les patients psychiatriques prenant des antipsychotiques. Une étude longitudinale a été menée auprès de 74 clients fréquentant la clinique psychiatrique de l'hôpital spécialisé de l'université de Jimma. Une méthode d'échantillonnage consécutif a été appliquée. Le poids corporel, la taille, les circonférences de la taille et des hanches et l'épaisseur des plis cutanés ont été mesurés avant et après 12 semaines de traitement. Un questionnaire structuré a été utilisé pour évaluer les facteurs sociodémographiques et socio-économiques. Les données ont été analysées à l'aide de SPSS version 20 pour Windows. Une ANOVA unidirectionnelle, un test t apparié et un test t indépendant ont été appliqués pour examiner le changement moyen des indicateurs de composition corporelle à travers les variables. Français La moyenne ± ET du poids corporel, de l'indice de masse corporelle, du rapport taille/hanches et du pourcentage de graisse corporelle des patients prenant des médicaments antipsychotiques étaient significativement plus élevés de 4,16 kg ± 2,78, 1,54 kg/m2 ± 1,08, 1,27 ± 0,781 et 0,02 ± 1,08 respectivement. L'augmentation de la composition corporelle n'était pas uniforme parmi les différents types de médicaments utilisés. La variation moyenne du poids pour la rispéridone, l'halopéridol et la chlorpromazine était respectivement de 4,3, 3,4 et 5,4 kg. L'augmentation de la composition corporelle observée dans cette étude était indépendante des caractéristiques sociodémographiques et comportementales des patients. Une augmentation significative du poids corporel, de l'IMC, du rapport taille/hanches et du pourcentage de graisse corporelle a été observée chez les patients psychotiques qui prenaient de la rispéridone, de l'halopéridol et de la chlorpromazine. Les efforts visant à atténuer les effets indésirables de ces médicaments doivent commencer tôt, avant que des changements évidents du profil de risque métabolique ne deviennent évidents. Malgré leur caractère irrévocable dans le traitement des maladies mentales, les antipsychotiques ont de nombreux effets secondaires, notamment des modifications de la composition corporelle. Plus précisément, les antipsychotiques atypiques, tels que l'Olanazapine, sont souvent associés à une prise de poids accrue par rapport aux antipsychotiques conventionnels, exposant les patients au syndrome métabolique. En général, il n'existe pas d'études concernant les effets des antipsychotiques sur la composition corporelle dans les milieux à faible revenu. Le but de cette étude était d'évaluer les changements de composition corporelle chez les patients psychiatriques prenant des antipsychotiques. Une étude longitudinale a été menée auprès de 74 clients fréquentant la clinique psychiatrique de l'hôpital spécialisé de l'université de Jimma. Une méthode d'échantillonnage consécutif a été appliquée. Le poids corporel, la taille, les circonférences de la taille et des hanches et l'épaisseur des plis cutanés ont été mesurés avant et après 12 semaines de traitement.Français Un questionnaire structuré a été utilisé pour évaluer les facteurs sociodémographiques et socio-économiques. Les données ont été analysées à l'aide de SPSS version 20 pour Windows. Une ANOVA à un facteur, un test t apparié et un test t indépendant ont été appliqués pour examiner le changement moyen des indicateurs de composition corporelle pour les différentes variables. La moyenne ± ET du poids corporel, de l'indice de masse corporelle, du rapport taille/hanches et du pourcentage de graisse corporelle des patients prenant des médicaments antipsychotiques étaient significativement plus élevés de 4,16 kg ± 2,78, 1,54 kg/m2 ± 1,08, 1,27 ± 0,781 et 0,02 ± 1,08 respectivement. L'augmentation de la composition corporelle n'était pas uniforme parmi les différents types de médicaments utilisés. Le changement moyen de poids pour la rispéridone, l'halopéridol et la chlorpromazine était respectivement de 4,3, 3,4 et 5,4 kg. L'augmentation de la composition corporelle observée dans cette étude était indépendante des caractéristiques sociodémographiques et comportementales des patients. Une augmentation significative du poids corporel, de l'IMC, du rapport taille/hanches et du pourcentage de masse grasse a été observée chez les patients psychotiques qui prenaient de la rispéridone, de l'halopéridol et de la chlorpromazine. Les efforts visant à atténuer les effets indésirables de ces médicaments doivent commencer tôt, avant que des changements évidents du profil de risque métabolique ne deviennent évidents.