Abstrait

Effet du système de réponse rapide sur l'admission non planifiée aux soins intensifs après une intervention chirurgicale élective

Masayuki Akatsuka, Hiroomi Tatsumi, Shinichiro Yoshida, Satoshi Kazuma, Yoichi Katayama, Yuya Goto et Yoshiki Masuda

Français : Objectif : Le but de cette étude était de clarifier si la mise en place d'un système de réponse rapide (SRR) affectait l'incidence des admissions non planifiées en unité de soins intensifs (USI) (AUI) pour le traitement d'un dysfonctionnement d'organe au début de la période postopératoire.
Méthodes : Nous avons identifié rétrospectivement les patients admis de manière inattendue en USI en provenance des services généraux dans les 72 heures suivant la chirurgie entre janvier 2006 et décembre 2017. Les patients présentant des AUI ont été divisés en deux groupes : un groupe pré-SRR (janvier 2006-mai 2013) ; et un groupe post-SRR (juin 2013-décembre 2017). Nous avons extrait des données sur les caractéristiques des patients, leur statut peropératoire et leurs conditions postopératoires. Le test t de Student et le test exact de Fisher ont été utilisés pour comparer les caractéristiques des patients et les incidences d'AUI dans les groupes pré- et post-SRR.
Résultats : Trente-neuf patients (0,06 %) ont subi une AIU dans les services généraux dans les 72 heures suivant la chirurgie. L'état pré-anesthésique tel qu'évalué par l'ASA-état physique (ASA-PS) était ≥ 2, montrant que la plupart des patients présentaient une forme de complication pré-anesthésique. Les raisons les plus fréquentes d'AIU étaient l'hypoxie chez 19 patients (48,7 %), le choc chez 12 patients (30,8 %) et les troubles de la conscience chez 4 patients (10,3 %). Le taux de mortalité dans le groupe pré-RRS était de 11,5 %. Le score SOFA était significativement plus faible dans le groupe post-RRS que dans le groupe pré-RRS. Le rapport de cotes pour l'AIU entre les groupes pré- et post-RRS était de 0,756 (intervalle de confiance à 95 % : 0,388-1,471). Ce résultat n'était pas significatif, mais l'introduction d'une RRS peut être associée à une réduction allant jusqu'à 25 % de l'AIU.
Conclusion : L'introduction d'un SRR n'a pas réduit significativement l'incidence de l'AIU, mais la gravité de la défaillance organique chez les patients atteints d'AIU a diminué, ce qui a entraîné une diminution de la mortalité associée à l'AIU. L'introduction d'un SRR et une observation attentive des signes vitaux associés à la respiration sont donc cruciales pour prévenir l'AIU et la mortalité liée à l'AIU après une chirurgie élective.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié