Abstrait

Effets du stress émotionnel sur les fonctions neuroendocrines et autonomes en parachutisme

Giovanni Messinaa, Anna AValenzano, Fiorenzo Moscatelli, Antonio I Triggiani, Laura Capranica, Antonietta Messina, Laura Piombino, Domenico Tafuri, Giuseppe Cibelli et Marcellino Monda

En utilisant une approche psychophysiologique, nous avons étudié la réponse au stress pendant le saut en parachute, un modèle de stress bien caractérisé pour étudier le stress émotionnel et physique chez l'homme. Outre l'observation de la réactivité hormonale en réponse à un événement stressant à court terme, cette étude s'est concentrée sur les corrélations entre les composantes de l'anxiété de l'état compétitif, les réponses hormonales et autonomes. Sept parachutistes sportifs de sexe masculin, âgés de 35,7 ± 17,5 ans, ont participé à l'étude après avoir donné leur consentement éclairé. Les variables neuroendocrines et autonomes ont été mesurées 12 h avant le saut (basal), dans les 60 s (saut) et 90 min après avoir touché le sol (post-saut). Avant l'embarquement, les participants ont reçu le questionnaire Competitive State Anxiety Inventory-2 (CSAI-2). Les concentrations salivaires de cortisol (Cort) et d'α-amylase (AA) ont été mesurées par spectrophotométrie à l'aide de kits commerciaux. Pour les évaluations de la fréquence cardiaque (FC) et de la réponse galvanique cutanée (RGP), les données ont été acquises par enregistrement Holter, dans un intervalle de temps de 5 min après la collecte de salive. Le saut en parachute a conduit à une forte réponse de Cort, AA, ainsi que de FC et de RGP, comme le montrent les valeurs notées comme basales et au saut, ce qui signifie que l'éveil psychologique lié à cette condition agit sur des systèmes différents. En examinant les corrélats bioumoraux et les mesures psychologiques du stress et de l'anxiété, nous avons trouvé des corrélations entre les paramètres neuroendocriniens et les composantes de l'anxiété. Cependant, aucune relation entre Cort et l'anxiété somatique ou cognitive n'a été notée, suggérant que cette mesure physiologique n'est pas un bon indice de stress pendant le parachutisme. Comme le révèlent les différences d'anxiété cognitive ou somatique, le stress lié au parachutisme sportif affecte différemment les indices salivaires. L'alpha-amylase semble être un meilleur indicateur physiologique que le cortisol pour examiner la relation entre les paramètres neuroendocriniens et les composantes de l'anxiété. Enfin, il s’agit du premier rapport montrant une corrélation significative entre le GSR, l’AA et la composante somatique de l’anxiété compétitive, confirmant ainsi son potentiel à fournir aux chercheurs un outil de mesure objective du stress dans des conditions opérationnelles. Dans l’ensemble, ces résultats ont contribué à notre compréhension des relations entre hormones et comportement.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié