Ashenafi D, Mamo G, Ameni G et Simenew K
Une étude transversale a été menée sur 110 bovins et 397 petits ruminants pour déterminer la prévalence de la tuberculose bovine et les facteurs de risque possibles, et pour caractériser les espèces de mycobactéries circulant dans le district de Chifra. L'isolement bactérien et la réaction en chaîne par polymérase (PCR) multiplex ont été réalisés sur des échantillons de lait et d'écouvillonnage nasal des animaux réacteurs. Au test tuberculinique, 13,64 % des bovins et 5,29 % des petits ruminants étaient positifs, et 31,58 % et 25,00 % étaient positifs aux cultures sur milieu Löwenstein-Jensen à partir d'échantillons de lait et d'écouvillonnage nasal, respectivement. Sur la base des produits de PCR, 12 étaient positifs pour le genre Mycobacterium et aucun n'était positif pour le complexe Mycobacterium tuberculosis ou le groupe complexe Mycobacterium avium-intracellulare. Français Les taux de réaction observés pour les bovins sous différents scores d'état corporel étaient mauvais (17,24 %), moyen (6,25 %) et bon (50,00 %), scores d'état corporel (BCS) (P = 0,025). L'analyse de régression logistique par étapes utilisant la variable indépendante BCS moyenne comme catégorie de référence a indiqué qu'un bon BCS (OR ajusté = 4,29, IC à 95 % pour OR = 0,49-37,89) affectait significativement la réactivité à la tuberculine. Cette étude a montré que la prévalence des tests positifs au test SCIDT (Single Comparative Intra-dermal Tuberculine) et le risque de contracter la maladie augmentaient avec un bon BCS. Ainsi, des techniques de diagnostic et des stratégies de contrôle plus sensibles devraient être envisagées pour ce groupe à risque.