Abstrait

Facteurs associés à la consommation hebdomadaire de boissons sucrées parmi la population adulte d'Irlande. Une étude de référence avant l'introduction de la taxe sur les boissons sucrées.

Anne O'Farrell

L'objectif de cette étude était d'identifier les facteurs démographiques et comportementaux associés à une consommation élevée de boissons sucrées (SSD) chez les adultes de la population irlandaise avant l'introduction récente d'une taxe ciblée sur les SSD le 1er mai 2018. Cette taxe, vigoureusement contestée par les lobbyistes, est une initiative politique importante visant à résoudre notre problème d'obésité. Il existe un débat considérable sur l'efficacité ou non de ces taxes et, compte tenu des très grands intérêts commerciaux, il est important de rassembler autant de preuves solides que possible de leurs effets. Les données de l'enquête auprès des ménages Healthy Ireland 2016 (vague 1) ont été analysées. L'approbation éthique a été obtenue du ministère de la Santé. Des analyses multivariées ont été réalisées à l'aide d'un modèle de régression logistique et ordinale. Le taux de réponse était de 61 %. Plus de la moitié (58,0 %) ont déclaré avoir consommé des boissons sucrées, dont 39,3 % en consommant fréquemment (une fois par semaine ou plus souvent). Français Les facteurs démographiques significativement associés à la consommation fréquente de SSD étaient le fait d'être un homme (OR 1,4, IC à 95 % 1,2-1,6, p < 0,001), d'avoir moins de 25 ans (OR 11,6, IC à 95 % 9,3-14,5, p < 0,001) et une classe sociale basse (OR 1,41, IC à 95 % 1,23-1,61) avec un niveau d'éducation secondaire ou moins (OR 1,5, IC à 95 % 1,3-1,7, p < 0,001). Français En contrôlant l'âge, le sexe et la classe sociale, les comportements de santé et l'état de santé associés à la consommation hebdomadaire de SSD étaient le surpoids (OR 1,2 IC à 95 % 1,1-1,3, p < 0,05), l'obésité (OR 1,4 IC à 95 % 1,2-1,6, p < 0,001), le fait d'être un fumeur régulier (OR 1,5 IC à 95 % 1,3-1,8, p < 0,001), d'être un buveur excessif régulier (OR 1,2, IC à 95 % 1,1-1,4, p < 0,001) et d'avoir 50 % moins de chances de manger les portions quotidiennes recommandées de fruits et légumes (OR 0,53, IC à 95 % 0,46-0,61, p < 0,001). Cette étude a révélé que la consommation fréquente de SSD est plus élevée chez les personnes les plus défavorisées. Il existe des preuves solides d'un ensemble de comportements malsains mutuellement associés chez les buveurs fréquents de SSD. Ces données fournissent une base de référence pour les futures évaluations de l'impact de la taxe sur le sucre visant à réduire l'obésité. Le Dr Anne O'Farrell travaille actuellement comme épidémiologiste/biostatisticienne au sein de l'unité de renseignement sanitaire du Health Service Executive (HSE) en Irlande. Anne a obtenu un BSc (Hons) en sciences biologiques en 1997 à l'University College de Londres, un MSc en épidémiologie à la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) en 2001 et elle a terminé son doctorat en épidémiologie financé par HRB au Trinity College en 2010. Anne a récemment été nommée membre de la Royal Academy of Medicine Ireland (RAMI). Anne a publié plus de 30 articles évalués par des pairs et a examiné de nombreux articles évalués par des pairs. Anne a encadré des étudiants de premier cycle et de doctorat. Anne a présenté ses travaux lors de nombreuses conférences nationales et internationales et a également présidé et dirigé des ateliers lors de conférences. Ses principaux domaines d'intérêt sont l'épidémiologie des déterminants sociaux de la santé, l'exclusion sociale, les soins aux personnes âgées, la précarité énergétique,abus d’alcool et de tabac, sans-abrisme, politique de santé et politique économique de la santé.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié