Abstrait

Utilisation des services de planification familiale et facteurs associés chez les femmes mariées de la zone de Benchi-Maji, dans le sud-ouest de l'Éthiopie : étude transversale communautaire

Tafesse Lamaro et Niguse Tadele

En Éthiopie, l’utilisation des contraceptifs a doublé au cours des cinq dernières années, mais les femmes ont encore en moyenne cinq enfants et 25 % des femmes mariées souhaitent espacer ou limiter leurs naissances mais n’utilisent pas actuellement de contraception. L’objectif de cette étude était donc d’évaluer l’utilisation des services de planification familiale et les facteurs associés chez les femmes mariées de la zone de Benchi-Maji, dans le sud-ouest de l’Éthiopie.

Une étude transversale communautaire a été menée pour recueillir des données auprès de 801 femmes mariées sélectionnées au hasard dans le groupe d'âge de procréer de six Kebles (unité administrative la plus basse). Un questionnaire pré-testé et structuré a été utilisé pour recueillir les données. Les données collectées ont été saisies dans un ordinateur à l'aide d'Epi-Data version 3.0 puis exportées vers SPSS pour Windows version 20.0 pour une analyse plus approfondie. La régression logistique a été utilisée pour identifier les facteurs prédictifs importants de l'utilisation des services de planification familiale.

Français Sur 765 participantes à l'étude, 82,61 % utilisaient actuellement au moins une méthode de planification familiale (PF) et la majorité d'entre elles utilisaient des méthodes pour espacer l'intervalle entre les naissances 452 (71,5 %), pour prévenir les grossesses non désirées 198 (31,3 %), suivies de pour promouvoir la santé des enfants nés 149 (23,6 %). Les connaissances sur les avantages de la PF et le suivi des soins postnatals lors de leur dernier accouchement ont montré des associations statistiquement significatives avec l'utilisation des services de PF. Les mères qui ont mentionné au moins un avantage de la PF étaient environ soixante-dix fois (AOR 71 IC à 95 % 25-202) plus susceptibles d'utiliser l'une ou l'autre des méthodes de PF et qui ont bénéficié d'un suivi PNC lors de leur dernier accouchement étaient environ quatre fois plus susceptibles (AOR 3,795 IC à 95 % 1,6-9,0) d'utiliser l'une ou l'autre des méthodes de PF par rapport aux mères qui n'ont pas du tout bénéficié de soins postnatals.

La plupart des participantes à l’étude préfèrent utiliser des méthodes de planification familiale à court terme. Il est important de promouvoir les méthodes de planification familiale à long terme pour obtenir le résultat souhaité chez les femmes mariées. Les femmes sont plus réceptives à la PF lors des visites postnatales. Il est souhaitable d’utiliser cette visite pour promouvoir les méthodes de PF à long terme auprès des femmes mariées.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié