Dr Radha Rani
Les institutions de microfinance (IMF) sont les principaux acteurs du secteur de la microfinance. En Inde, une grande catastrophe a frappé le secteur de la microfinance dans l'État d'Andhra Pradesh avec des suicides d'emprunteurs impuissants, et depuis lors, on murmure sur l'efficacité des IMF. La performance des IMF est étudiée en termes d'efficacité opérationnelle, d'efficacité financière, de capacité de prise de risque et d'efficacité à long terme. En ce qui concerne l'efficacité financière globale, MIMOFINANCE est arrivée en tête, SARALA est plus efficace pour maintenir l'efficacité opérationnelle et avoir une capacité de prise de risque. Dans le cas de l'efficacité à long terme, aucune des IMF n'a satisfait aux critères de référence indiens et sud-asiatiques. Les IMF sélectionnées ne diffèrent pas de manière significative dans leur efficacité opérationnelle, leur efficacité financière et leur efficacité à long terme au cours de la période d'étude, alors que les IMF diffèrent dans leur capacité de prise de risque et leur productivité. La méthode d'expansion des services « touch and move on » augmente les services sous-optimaux et peut réduire la rentabilité des IMF. Ces institutions devraient être plus éthiques, non seulement dans la divulgation de leurs performances financières, mais aussi sociales. La RBI devrait prendre des mesures pour accroître ses sources de financement des IMF, car les prêts bancaires aux IMF ont soudainement cessé. Avec la norme de capital plus élevée de 150 millions de roupies, les petits acteurs ainsi que les IMF opérant dans des zones reculées et défavorisées ont du mal à investir pour maintenir leur position dans la concurrence.