Abstrait

Réhabilitation esthétique immédiate des dents vitales et non vitales fracturées : une approche innovante

Preeti Mishra*, Shikha Jaiswal, Vineeta Nikhil, Shalya Raj

Le développement continu de médicaments anti-résorptifs, appelés agents modificateurs des os (AMO), améliore la prise en charge médicale des maladies osseuses métastatiques et améliore la qualité de vie des patients. Cependant, l'ostéonécrose de la mâchoire liée aux agents anti-résorptifs (ARMO) est un événement indésirable buccal réfractaire connu. Des mesures efficaces pour traiter ou prévenir l'ARMO n'ont pas été établies, et la meilleure approche actuelle pour prévenir l'ARMO est le dépistage oral avant l'ARMO et la prise en charge orale péri-ARMO par un dentiste. Dans cette étude, l'incidence de l'ARMO et la durée de survie après le début des AMO ont été examinées chez des patients atteints de cancer du poumon et de cancer du sein avec métastases osseuses, et la prise en charge orale de ces patients a été envisagée. L'objectif de cette étude est de discuter de la manière dont la prise en charge orale devrait dépendre des périodes de survie possibles chez les patients cancéreux pour maintenir une meilleure qualité de vie. Il s'agissait d'une étude rétrospective non randomisée portant sur 104 patients atteints d'un cancer du poumon (âge moyen : 66,5 ± 10,5 ans ; 62 hommes, 42 femmes) et 42 patients atteints d'un cancer du sein (âge moyen : 57,8 ± 9,3 ans, 42 femmes) de janvier 2013 à décembre 2017 dans notre hôpital. Après le dépistage bucco-dentaire, une prise en charge bucco-dentaire a été planifiée et réalisée, comprenant l'extraction de dents, le traitement parodontal et/ou le traitement endodontique pour éliminer les lésions infectieuses de la mâchoire, selon les besoins. Les patients ont été suivis tous les trois mois pour un dépistage bucco-dentaire et une prise en charge bucco-dentaire. Une ARONJ s'est développée dans les 5 ans suivant le début du traitement par des agents modificateurs de la structure osseuse (acide zolédronique et/ou denosumab) chez 5,8 % (n = 6/104) des patients atteints d'un cancer du poumon et 16,7 % (n = 7/42) des patients atteints d'un cancer du sein. Une ARONJ est survenue de 4 à 34 mois après la première dose d'AMB. Au cours des années 2-3 (p<0,05), 3-4 et 4-5 (p<0,01 dans les deux cas), il y a eu des différences significatives dans l'incidence de l'ARONJ entre les patients atteints d'un cancer du poumon et ceux atteints d'un cancer du sein en raison de la courte durée de survie des patients atteints d'un cancer du poumon. Afin de minimiser la détérioration de la qualité de vie bucco-dentaire des patients due aux mesures de prévention de l'ARONJ telles que l'extraction dentaire, la prise en charge bucco-dentaire des patients débutant des AMB doit être différente en fonction de leur durée de survie prévue.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié