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Abstrait

Impact d'une nouvelle législation sur les émissions de composés organiques volatils dans une décharge à ciel ouvert en climat tropical insulaire

Thomas Plocoste, Sandra Jacoby-Koaly, Marie-Lise Bernard, Jack Molinié et André Roussas

Les concentrations de composés organiques volatils (COV) dans l'air ont été évaluées par suivi des gaz de décharge de la principale décharge publique de l'archipel de la Guadeloupe. Ouverte en 1973, la décharge à ciel ouvert de La Gabarre est toujours en exploitation de nos jours. Au cours de la dernière décennie, la nature des déchets stockés et la configuration de la décharge ont évolué. Avant 2008, les déchets étaient simplement étalés sur le sol et aucun système de collecte des gaz ni de recirculation des lixiviats n'était installé. Après 2009, de nouvelles unités ont été mises en place pour collecter et traiter les déchets dangereux. Des mesures de COV ont été réalisées à La Gabarre pendant deux périodes distinctes avec deux appareils portables : un spectromètre infrarouge à transformée de Fourier à champ ouvert (OPFTIR) en 2003 et un spectromètre de masse (MS 200) en 2012. Quatre COV communément présents dans les panaches de décharge ont été mesurés. Entre 2003 et 2012, une forte diminution est observée des concentrations de benzène et de trichloréthylène. Le tétrachloroéthylène n'a pas été détecté par le spectromètre OP-FTIR. En prenant l'acétaldéhyde comme exemple, on a émis l'hypothèse que cette diminution ne pouvait pas être liée à la différence entre les techniques de mesure. Ces résultats suggèrent qu'au cours des dernières années avec l'application d'une nouvelle législation et l'installation de systèmes de captage des gaz, les émissions de COV dans l'atmosphère dues aux ordures ménagères ont diminué à La Gabarre.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié