Abstrait

Impact d'un protocole rapide de résonance magnétique cardiaque pour l'évaluation des cardiomyopathies dans les pays à revenu faible et intermédiaire

Katia Menacho-Medina

Contexte : L'IRM cardiaque (IRM) est la référence absolue pour mesurer la structure et la fonction du cœur. Elle ajoute une valeur ajoutée en imageant les cicatrices dans les cardiomyopathies et en évaluant le taux de fer. Elle est largement représentée dans les recommandations (1) . Malgré l'existence d'unités d'IRM, l'IRM est considérée comme un test complexe et coûteux, avec une formation et une disponibilité insuffisantes dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI), malgré le taux cardiovasculaire le plus élevé dans ces pays (2). L'objectif de l'étude est d'évaluer l'impact potentiel d'un protocole d'IRM rapide au niveau multicentrique dans les PRFI, pour l'évaluation des cardiomyopathies.

Méthodes : Un protocole CMR abrégé a été développé précédemment pour l'évaluation des volumes cardiaques, de la fonction et de la caractérisation des tissus (protocole sans contraste : T2* pour l'évaluation de la surcharge en fer (3) et un protocole de contraste avec évaluation LGE avec rehaussement tardif au gadolinium) (4, 5)Figure 1. Nous avons déployé les deux protocoles dans le cadre d'une étude multicentrique : Argentine, Pérou, Inde, Le Cap et Cuba. Informations cliniques pré-scan , données de scan et suivi post-scan des participants pour l'évaluation de l'impact, entre 3 et 24 mois.

Résultats : 550 scanners (4 pays, 8 villes, 14 centres) ont été réalisés avec le protocole IRM rapide. Études de contraste dans 398 cas (74 %). Aucune complication liée au scanner n'a été observée. Imagerie de bonne qualité dans 90 % des études. 96 % des études ont répondu à la question de la référence. Tous les patients ayant subi une IRM avec contraste ont subi au moins un échocardiogramme 2D de référence avant l'IRM. La durée moyenne de l'examen était de 21 ± 6 min pour les études de contraste et de 12 ± 3 min pour le protocole T2* sans contraste. Les diagnostics sous-jacents les plus fréquents étaient une cardiomyopathie non ischémique chez 65 % des participants (dont une évaluation du taux de fer cardiaque chez 24 %, une HCM chez 18 %, une DCM chez 14 %), 29 % des études évaluant la cardiomyopathie ischémique. Les résultats ont eu un impact sur la prise en charge chez 59 % des patients. Pour la seule évaluation du fer cardiaque : 1/3 des participants avaient du fer déposé dans le cœur.

Conclusions : L'IRM peut être réalisée plus rapidement, plus facilement et à moindre coût. Elle peut être mise en œuvre dans n'importe quelle ville des pays à revenu faible ou intermédiaire disposant de la technologie existante. Ce protocole montre un examen de haute qualité, avec un impact important sur la prise en charge des patients.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié