Igwe JC, Olayinka BO, Ehnimidu JO et Onaolapo JA
Les infections associées à E. coli multirésistantes (MDR) restent l'une des infections bactériennes les plus importantes qui ont contribué de manière significative à l'augmentation de la morbidité et de la mortalité en milieu clinique. L'un des mécanismes de résistance connus des bactéries MDR est la perméabilité réduite de la paroi cellulaire, qui est contrôlée par la protéine de membrane externe OmpF et OmpC. Cette étude évalue la différence de poids moléculaire de la protéine de membrane externe d'E. coli MDR isolé de patients atteints d'infections urinaires et diarrhéiques à Zaria, au Nigéria, et de la souche ATCC29522 sensible aux antibiotiques à l'aide de techniques microbiologiques et moléculaires standard. Quatre-vingt-sept (87) isolats confirmés d'E. coli provenant de patients atteints d'infections urinaires et diarrhéiques dans des hôpitaux sélectionnés à Zaria, au Nigéria, ont été évalués pour la MDR à l'aide de 15 antibiotiques couramment prescrits pour les infections associées à E. coli. Français Les résultats ont montré que les 21 isolats suspects de multidrogues étaient sensibles à 100 % à l'imipénème et à l'amikacine, et sensibles à 71,4 % à la nitrofurantoïne mais hautement résistants (100 %) à l'amoxicilline, à l'ofloxacine, à la ciprofloxacine, à la céfpodoxime et à la céftaxime, résistants à 95,2 % au céfpirome, à 85,7 % à la tétracycline et au sulfaméthonidazole-triméthoprime, à 76,2 % à la gentamicine, à 66,7 % au chloramphénicol, à 61,9 % à l'aztréonam et à 57,1 % à la céftriaxone. L'évaluation des protéines de la paroi cellulaire par SDS-PAGE a montré que les isolats MDR et la souche sensible avaient des bandes OmpC égales à 38 kDa tandis que l'OmpF variait d'un isolat MDR à l'autre par rapport à l'ATCC29522 utilisé comme témoin. Cette étude contribue à d’autres découvertes selon lesquelles une diminution de la protéine externe de la paroi cellulaire OmpF pourrait contribuer à une forte résistance aux antibiotiques.