Unaib Rabbani
Français La littérature sur l'association des résultats cardiaques avec les polluants intérieurs mesurés objectivement est rare dans le monde en développement. Nous avons cherché à évaluer l'association de biomarqueurs sélectionnés avec les symptômes respiratoires aigus et chroniques (toux, mucosités, bronchite, respiration sifflante, essoufflement (SoB)) et l'asthme (spirométrie et autodéclaré) et la réversibilité. Une enquête transversale prospective a été menée en 2018. Un échantillonnage en grappes à plusieurs degrés a été utilisé pour la sélection des ménages et des participants. Les données ont été collectées sur 230 participants adultes. Un questionnaire européen et une audiométrie ont été utilisés pour la collecte de données sur la santé respiratoire. Les polluants de l'air intérieur ont été mesurés à l'aide de collecteurs de données en temps réel. Un niveau plus élevé de formaldéhyde s'est avéré associé à une toux et des mucosités aiguës et chroniques. Un niveau plus élevé de CO 2 s'est avéré associé à un risque accru de toux aiguë et chronique, d'expectorations et de mucosités et de râles aigus. Le plomb était associé à un risque plus faible de toux, de mucosités et d'asthme et à un risque plus élevé de difficultés respiratoires. Aucun des polluants mesurés n'a été associé à l'asthme et à la BPCO selon la spirométrie. Les polluants de l'air intérieur tels que l'acétaldéhyde, le CO et les PM2,5 ont été associés à des symptômes respiratoires, mais d'autres études sont nécessaires pour établir une forte association entre ces expositions et les résultats escomptés. Des améliorations méthodologiques dans la détection de ces biomarqueurs précoces sont également nécessaires pour détecter l'exposition à des stades précoces et développer des stratégies préventives.