Abstrait

La prise d'antihistaminiques de première génération pendant la petite enfance peut avoir un effet indésirable sur les fonctions cognitives. Étude pharmaco-épidémiologique basée sur la population chez des enfants non asthmatiques

Wieslaw A Jedrychowski, Elżbieta Flak, Elzbieta Mroz, Maria Butscher et Agata Sowa

Alors que les maladies allergiques augmentent de façon constante dans le monde, l'objectif principal de l'étude était d'évaluer l'association entre la prise précoce d'antihistaminiques sédatifs de première génération chez les jeunes enfants non asthmatiques et leur fonction cognitive à l'âge de 7 ans. L'ampleur de l'effet de l'exposition a été mesurée par l'échelle d'intelligence de Wechsler pour les enfants (WISC-R) et ajustée dans des modèles multivariables pour les principaux facteurs de confusion connus pour être importants pour le développement cognitif des enfants. L'étude a porté sur 212 enfants non asthmatiques qui ont effectué le suivi de leur consommation d'antihistaminiques sur les 3 ans précédant le test d'intelligence WISC-R. Alors que les médicaments de première génération ont été utilisés par 36,7 % des enfants et la génération plus récente par 39,6 %, les deux catégories de médicaments ont été prises par 17,8 % des enfants. Français L'analyse a montré un déficit de 12 points sur l'échelle de QI verbal WISC-R uniquement chez les enfants qui ont utilisé les antihistaminiques de première génération pendant une longue période (coeff. bêta = -11,7, IC à 95 % : -19,6, -3,7) par rapport aux non-utilisateurs. Parmi les covariables incluses dans les modèles de régression multivariable, l'éducation maternelle (coeff. bêta = 0,92, IC à 95 % : 0,37, 1,46) et l'allaitement au moins pendant 6 mois (coeff. bêta = 3,29 ; IC à 95 % : 0,34, 6,23) ont montré un impact positif significatif sur le QI verbal. La prise d'antihistaminiques de nouvelle génération n'était associée ni aux scores de QI verbal ni aux scores de QI de performance. En conclusion, les résultats suggèrent que les « antihistaminiques sédatifs » ont un impact négatif sur le QI verbal mais pas sur le QI de performance des jeunes enfants si les médicaments ont été utilisés sur une période plus longue. La capacité de communication verbale plus faible des jeunes enfants peut entraver le développement cognitif des enfants et être associée à des résultats scolaires relativement médiocres.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié