Hameed A, Naveed S, Qamar F, Alam T, Abbas SS et Sharif N
Les antibiotiques sont également reconnus comme des médicaments antibactériens qui inhibent ou ralentissent la croissance des bactéries. Depuis la découverte des antibiotiques, l'espérance de vie de l'homme a augmenté de dix ans. L'utilisation irrationnelle des antibiotiques peut conduire à une résistance à un large éventail d'agents pathogènes et de bactéries. L'émergence de la résistance menace l'utilité des antibiotiques. Il existe une pénurie de nouveaux agents pour relever le défi des souches résistantes. Notre étude vise à découvrir la pratique actuelle des antibiotiques irrationnels prescrits par les médecins aux enfants et l'utilisation d'antibiotiques chez les adultes sans ordonnance ou avec renouvellement d'ordonnances ayant des antibiotiques en automédication. Une méthode transversale a été utilisée pour collecter des données dans différents hôpitaux (de 100 enfants) et lieux publics (de 200 adultes) de Karachi, au Pakistan. Selon notre enquête, des antibiotiques sont prescrits à 76 % des enfants, bien que de nombreux enfants n'en aient pas besoin. Selon notre rapport d'enquête sur 200 adultes, 19,5 % utilisent souvent des antibiotiques, 23 % achètent des antibiotiques sans ordonnance, 52,5 % ne demandent jamais conseil à des professionnels de la santé, 17 % n'ont pas suivi la totalité du traitement antibiotique, 26,5 % ont subi des effets secondaires graves liés aux antibiotiques, 41 % ne savent pas que l'utilisation abusive d'antibiotiques est nocive, tandis que 27,5 % pensent que les antibiotiques qu'ils ont utilisés seront efficaces à l'avenir pour la même infection. 39 % des adultes renouvellent leur ordonnance précédente avec des antibiotiques pour les mêmes infections qu'ils ont subies dans le passé tandis que 25,5 % des adultes partagent leur ordonnance d'antibiotiques avec d'autres. Nous avons conclu que le principal facteur qui conduit à l'utilisation irrationnelle des antibiotiques et à leur résistance est le manque de sensibilisation et les données de prescription incorrectes de la part des médecins.