Yasuo Kojima, Yoshiaki Kato, Seung-Lak Yoon et Myong-Ku Lee
La gazéification en deux étapes de la biomasse via une étape de carbonisation suivie d'une gazéification à la vapeur, qui produit du gaz à l'eau riche en hydrogène sans aucun sous-produit, a été réalisée à l'aide d'un petit système de laboratoire. La carbonisation du kénaf de 600 à 1000 °C a produit des charbons appropriés pour une gazéification à la vapeur supplémentaire, qui a généré des gaz riches en hydrogène propres sans aucun sous-produit. D'autre part, la carbonisation du kénaf à 400 °C a produit un charbon insuffisant qui contenait encore des composants chimiques bruts et a généré des hydrocarbures et des matériaux de type goudron pendant la gazéification. Il est important de noter que le gaz de bois généré pendant la carbonisation avait un pouvoir calorifique supérieur (PCS) suffisant pour servir de source de chauffage pour la gazéification. Une température de gazéification plus basse a induit la réaction de décalage eau-gaz, ce qui a conduit à un changement de la teneur en hydrogène dans la composition du gaz à l'eau. L'augmentation de la température de gazéification a augmenté le PCS spécifique et diminué le rendement en gaz. De plus, à ces températures de gazéification, la concentration en H2 dans les gaz à l'eau était supérieure à 58 %, et le rapport H2/CO variait de 1,8 à 3,0. D'autre part, l'augmentation du débit d'alimentation en vapeur diminuait le PCS et le rendement en CO et augmentait les rendements en H2 et CO2. Par conséquent, la réaction de conversion eau-gaz jouait un rôle important dans ces conditions. Sur la base de tous les résultats ci-dessus, il a été conclu que la réaction eau-gaz, C + H2O → CO + H2, conduit à une gazéification efficace du charbon de kénaf.