Abstrait

Connaissances, attitudes et pratiques des soins maternels kangourou par les mères postnatales ayant donné naissance à des bébés prématurés et de faible poids à la naissance dans les hôpitaux publics de l'est de l'Éthiopie

Aklilu Abrham Roba, Susan Binoy, Mahantesh A Naganuri

Introduction : À l’échelle mondiale, les bébés nés avec un faible poids à la naissance et prématurés représentent respectivement 25 millions et 15 millions. L’ampleur des naissances prématurées et de faible poids à la naissance était de 29,1 % en Éthiopie en 2011. Environ 70 % des décès néonatals surviennent chez les bébés de faible poids à la naissance et prématurés. La plupart des études ont démontré que la méthode mère kangourou était plus efficace que les soins en couveuse pour ces nouveau-nés, mais les études en Éthiopie sont limitées. Par conséquent, l’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’acceptabilité, les connaissances, l’attitude et la pratique de la méthode mère kangourou dans les hôpitaux publics.

Méthodes : Une étude transversale descriptive a été menée auprès des mères postnatales de bébés prématurés et de faible poids à la naissance à l'hôpital spécialisé de Dilchora et Hiwot Fana du 1er octobre 2015 au 25 juin 2016. Les données ont été collectées en interrogeant 349 mères au moyen d'un questionnaire pré-testé. Elles ont été saisies dans le logiciel Epi Data version 3.1 et exportées vers SPSS version 20 pour analyse.

Résultats : 69,91 % des mères ont mentionné correctement les avantages de la méthode kangourou. La majorité des mères, 221 (63,33 %), ont eu un sentiment positif concernant la mise en œuvre de la méthode kangourou, car elle corrige la température, augmente l'attachement et améliore la croissance de leurs petits bébés. En revanche, 195 (55,87 %) ont estimé que la méthode kangourou avait un effet positif sur l'allaitement. Au cours de la période d'étude, 189 (54,15 %) mères ont pratiqué la méthode kangourou à l'hôpital et étaient également disposées à la poursuivre à la maison. La durée moyenne de la méthode kangourou était de 2 h/jour.

Conclusion : La majorité des mères ont eu une opinion positive de la mise en œuvre de la méthode mère kangourou. L’étude a également révélé que plus de la moitié des participantes à l’étude pratiquaient la méthode mère kangourou à l’hôpital et étaient également disposées à la poursuivre à la maison. Par conséquent, il sera crucial que des séances d’éducation sanitaire soient organisées pendant le suivi des soins prénatals pour une acceptation totale de la méthode mère kangourou après l’accouchement.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié