Peyton W. Robertson
Cet article examine l'infection par les arbovirus dans le but de caractériser la réponse immunitaire innée des vecteurs de maladies humaines tels que les moustiques. L'interférence ARN et les voies d'immunité innée conservées permettent aux moustiques de résister aux symptômes lorsqu'ils sont porteurs d'arbovirus. Les RISC, les piARN et les p-bodies présentent un intérêt particulier non seulement en raison de leur conservation à travers les phylums, mais aussi en raison de la spécificité avec laquelle ils peuvent être utilisés pour caractériser une infection. Pour chacun de ces mécanismes d'interférence, je discuterai : 1) des molécules essentielles conservées, 2) de la façon dont ces molécules agissent pour tolérer ou résister aux pathogènes, et 3) des mécanismes de rétroaction positive qui amplifient la réponse immunitaire. La compréhension des avancées dans le domaine de l'interférence ARN permettrait de reconnaître, de distinguer, de cibler et de traiter plus facilement l'infection par les arbovirus au niveau moléculaire sur le terrain et à moindre coût.