Nyamngee Amase, Edungbola Luke Dayo, Edogun Abike Helen, Akanbi II Ajibola Aliu
Une étude sur la parasitémie du paludisme a été menée entre juin et décembre 2012 auprès de 285 femmes enceintes volontaires qui avaient fait don de moustiquaires imprégnées d'insecticide (MII). Le diagnostic concluant du plasmodiunm sp était basé sur la découverte du parasite dans des frottis sanguins colorés au Giemsa. Des frottis épais et minces ont été préparés en utilisant des procédures standard. Cent un (26,2 %) avaient des parasites du paludisme. Soixante et onze (70,3 %) des 101 cas positifs étaient anémiques. Les femmes enceintes dans la tranche d'âge de 36 à 40 ans avaient la plus forte prévalence d'infection palustre (86,2 %). La prévalence de l'infection diminuait significativement avec la parité, l'âge gestationnel, le niveau d'éducation et le statut socioéconomique (P < 0,01). Seulement 211 (54,8 %) se conformaient absolument en utilisant la moustiquaire, tandis que 95 (24,7 %) étaient des défaillants absolus. L'utilisation des MII dans la prévention et le contrôle du paludisme est très prometteuse. L’éducation sanitaire et la sensibilisation doivent être intensifiées pour parvenir à une conformité absolue, en particulier chez les femmes enceintes.