Ovbiagele, Abraham Otaigbe
Au Nigéria, le régime de retraite en vigueur avant la loi de 2004 sur la réforme des retraites ne répondait pas à l'objectif de garantir le paiement des pensions à l'échéance. Cette loi a instauré un nouveau régime de retraite contributif. Dans le cadre de ce nouveau régime, les cotisations sont envoyées aux administrateurs de fonds de pension (PFA) pour être créditées sur les comptes d'épargne-retraite (RSA) des salariés. Les crédits de ces comptes sont investis et utilisés pour programmer les versements mensuels des pensions des salariés au moment de leur départ à la retraite. Deux hypothèses ont été formulées. L'étude a évalué le niveau de conformité des employeurs avec le nouveau régime, l'investissement des fonds de pension et le niveau général de sensibilisation. Les tests d'hypothèses ont montré que le niveau de conformité des employeurs et le niveau de sensibilisation des travailleurs sont faibles et que les investissements des fonds de pension n'ont pas commencé à produire des rendements équitables. L'étude recommande de modifier la loi pour imposer des sanctions plus sévères aux employeurs fautifs, d'inclure les cotisants du secteur informel et d'augmenter le taux de cotisation des employeurs. Elle recommande également que les investissements soient effectués dans des actifs financiers moins risqués et que davantage de campagnes de sensibilisation soient lancées pour accroître le niveau de sensibilisation au régime.