Mi Jin Kim, Yong Min Kim, Z-Hun Kim, Si-Hyun Heo, Sun-Mi Kim, Jung-Wook Hwang, Woo-Jin Chang, Min Jung Baek et Yong-Soo Choi
Objectif : Les effets protecteurs des cellules souches mésenchymateuses (CSM) humaines isolées de différentes sources (moelle osseuse, tissu adipeux et cordon ombilical) sur la régénération du muscle squelettique ont été étudiés à l'aide d'un modèle de rongeur avec atrophie musculaire induite par suspension des membres postérieurs (HS).
Méthodes : Des rats femelles SD ont été répartis aléatoirement en trois groupes : témoin, suspension des membres postérieurs (HS) et suspension et recharge des membres postérieurs (HR). Après l'induction de l'atrophie musculaire pendant deux semaines, des CSM (1 x 106 cellules) ont été injectées dans le muscle soléaire dans les groupes HS et HR. Deux semaines plus tard, les changements de masse musculaire, de surface transversale (CSA), d'expression génique spécifique au muscle, d'accumulation de lactate et de protéines liées à la voie de signalisation de l'atrophie musculaire ont été comparés.
Résultats : Dans les groupes ayant reçu des CSM injectées, il y a eu une augmentation de la masse du muscle soléaire, de la CSA et de l'expression de l'actine et de la desmine du muscle squelettique, ainsi qu'une diminution de l'accumulation de lactate. Tous les MSC jouent un rôle efficace dans l'amélioration de l'état musculaire à partir de l'état d'atrophie musculaire. En particulier, les groupes HR accompagnés d'une activité normale après injection de MSC ont montré un effet synergique sur la récupération du muscle atrophié. De plus, le traitement avec les MSC a activé la voie PI3K/AKT connue comme la signalisation majeure de l'atrophie musculaire, réduisant ainsi l'expression de la protéine RING finger-1 spécifique au muscle (MuRF-1) et de la boîte F d'atrophie (MAFbx/Atrogin-1).
Conclusions : Les résultats peuvent servir de données fondamentales pour le développement de nouvelles stratégies médicales pour la rééducation et la régénération rapides des muscles atrophiés.