Abstrait

Taux plasmatiques élevés et persistants de vitamine B12 et risques de cancer

Makki H Fayadh*

Une patiente a été présentée avec des signes suggérant une neuropathie secondaire à une gastrite atrophique et une augmentation de la gastrine sérique, mais les résultats surprenants ont été la découverte d'un taux très élevé de vitamine B12 malgré une atrophie gastrique sévère. Ses examens ont montré de multiples érosions de l'intestin grêle observées par coloscopie et iléoscopie et confirmées par capsule vidéo.
Elle souffre d'une maladie cœliaque latente avec un antigène leucocytaire humain HLA DQ2 positif mais une faible réponse au régime sans gluten. À notre connaissance, il s'agit du premier rapport de cas dans notre région d'un taux très élevé de vitamine B12 avec une gastrite atrophique probablement attribuée à des anticorps bloquant les récepteurs de la vitamine B12 ou associée à des cancers hématologiques ou solides cachés.
Sa sœur a développé un cancer du côlon qui suscite de grandes inquiétudes quant au développement futur possible de cancers chez cette patiente. Cette étude de cas d'hypervitaminose B12 associée à une ulcération iléale et à une gastrite auto-immune chronique avec maladie cœliaque latente est une nouvelle entité qui nécessite des évaluations plus approfondies et une sensibilisation est nécessaire pour étudier les taux élevés de vitamine B12 et, à notre connaissance, il s'agit du premier cas d'hypervitaminose B12 signalé dans notre région. Un
taux sérique anormalement élevé de vitamine B12 est une entité sous-estimée ; il peut paradoxalement s'accompagner de signes de carence, reflétant une carence fonctionnelle liée à des anomalies qualitatives, qui sont liées à des défauts d'absorption tissulaire et d'action de la vitamine B12. Il peut survenir avec des néoplasmes solides, des hémopathies malignes et des maladies hépatiques et rénales. Un taux sérique élevé de vitamine B12 est défini par un taux supérieur à 950 pg/ml (701 pmol/l), ce qui correspond selon les normes biologiques, à la limite supérieure de la normalité biologique, en l'absence de tout signe et/ou anomalie clinique. Une étude portant sur plus de 80 000 patients atteints de cancer a démontré que les patients présentant des taux plasmatiques élevés de vitamine B12 avant le diagnostic présentaient un taux de mortalité plus élevé, ce qui indique des cancers plus avancés et plus agressifs. Ces résultats ne peuvent pas être expliqués par le type de cancer, le sexe, l'âge, la comorbidité ou la présence d'une maladie non localisée, ce qui suggère que ces associations reflètent des altérations sous-jacentes du métabolisme causées par le cancer.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié