Dans le contexte pakistanais où la majorité de la population est musulmane, la prostitution est considérée comme une stigmatisation. Les prestataires de santé ont souvent du mal à fournir des soins optimaux aux prostituées lorsque leurs propres valeurs et croyances sont en contradiction avec leurs obligations professionnelles. Cet article de commentaire est basé sur une étude de cas clinique dans laquelle un conseiller en planification familiale n'a pas répondu aux besoins contraceptifs d'une prostituée en raison de la politique étatique non favorable à la ligature des trompes et des propres valeurs du prestataire pour la profession stigmatisée. Cet article pose à tous les prestataires de santé la question de savoir si cet acte était justifiable sur la base du paradigme des droits de l'homme, du droit à l'autonomie et du principe de non-malfaisance. Cet article est un commentaire contre la politique étatique incomplète de planification familiale et les principes éthiques violés dans ce cas.