Sarah Mahmoud Abd et Samia Mohamed, Zahira Metwaly Gad, Nessrin Ahmed El-Nimr et Ahmed Abdel Hady Abdel Razek
La complexité de la pharmacothérapie impliquée dans l'utilisation simultanée de plusieurs médicaments et de diverses classes thérapeutiques augmente le risque d'interactions médicamenteuses potentielles chez les patients gravement malades. Les objectifs étaient d'estimer la prévalence des interactions médicamenteuses potentielles dans les unités de soins intensifs (USI) d'un hôpital tertiaire principal, d'analyser leur signification clinique, leur apparition, leur documentation et leur gravité et d'identifier leurs déterminants possibles. Les ordonnances contenant 4 médicaments ou plus ont été incluses. Un questionnaire structuré préconçu et une feuille d'examen des dossiers ont été utilisés pour recueillir les données suivantes : données sociodémographiques, habitudes tabagiques, antécédents médicaux, médicaments utilisés à long terme, présence d'infections contractées à l'hôpital, score APAHE II, durée du séjour, atteinte organique, nombre de médicaments par ordonnance et nombre de médecins prescripteurs. Le calcul du nombre d'interactions pour chaque patient a été effectué. La liste des médicaments prescrits au patient a été analysée à l'aide de différents logiciels. Le nombre d'interactions survenues par patient était de 2,98 ± 1,91. La proportion la plus élevée d'interactions avait un nombre de signification de 1,0, une documentation possible et suspectée, un début retardé et une gravité modérée. L'âge du patient et le nombre de médicaments prescrits sont les deux facteurs indépendants qui ont été jugés comme affectant de manière significative la prévalence des DDI potentiels. augmente cette possibilité