Abstrait

Hypertension pulmonaire chez les enfants atteints de cancer

Wissam Fakher Oda, Jawad Kadhum Atiya, Assim Alchalabi et Janan G Hasan

Contexte : Les progrès de la médecine ont permis d'améliorer les taux de survie des enfants diagnostiqués d'un cancer. Malgré ces progrès, les taux de mortalité tardive des survivants du cancer dépassent ceux de la population générale. Les principales causes de décès dans cette population sont les cancers ultérieurs, suivis des événements pulmonaires et cardiovasculaires.

Objectif : Étudier la fréquence de l’hypertension pulmonaire chez les enfants atteints de cancer après la fin de leurs traitements, et étudier les effets de différents facteurs déterminés comme l’âge du diagnostic ou le type de traitement sur le développement de l’hypertension pulmonaire.

Patients et méthodes : Une étude transversale a été menée pour étudier la fréquence de l'hypertension pulmonaire chez les patients atteints de cancer après avoir terminé leur traitement au centre d'oncologie pédiatrique de l'hôpital spécialisé pour enfants de Bassora pendant 6 mois ; du 1er octobre 2014 au 31 mars 2015. Au total, 67 patients ont été inclus dans l'étude, leur âge variait de 6 mois à 16 ans, avec 41 hommes et 26 femmes. Les patients collectés ont été évalués pour le développement de l'hypertension pulmonaire par un appareil d'échocardiographie dans le même hôpital.

Résultats : La leucémie lymphoblastique aiguë représente le pourcentage le plus élevé (34,3%), suivie de la leucémie myéloïde aiguë (15%) puis du lymphome de Hodgkin (13,4%) et le reste sont des tumeurs solides (37,3%). L'hypertension pulmonaire n'est pas statistiquement significative par rapport au type de cancer, (P = 0,729). L'âge du patient au moment du diagnostic est statistiquement significatif et affecte le développement de l'hypertension pulmonaire ; la fréquence a tendance à se produire plus chez les patients qui ont été diagnostiqués avant l'âge de cinq ans par rapport à ceux diagnostiqués à plus de 5 ans, (P = 0,035) mais le sexe du patient n'a statistiquement aucun effet significatif (P = 0,773) tandis qu'aucune relation avec le type de traitement par chimiothérapie (méthotrexate) la radiothérapie est statistiquement significative (P = 0,04). Français L'apparition d'hypertension pulmonaire est également affectée par la période après le traitement, les complications cardiovasculaires sont plus observées chez les patients qui ont terminé deux ans après la fin du traitement avec une association statistiquement significative (P = 0,036). L'hypertension pulmonaire est survenue plus souvent chez les patients exposés aux radiations dans les zones thoracique, cervicale et cérébrale (au-dessus du diaphragme) que chez ceux exposés dans l'abdomen (en dessous du diaphragme), mais statistiquement sans importance (P = 0,264). La voie d'administration de la chimiothérapie (méthotrexate) orale ou intraveineuse sur l'apparition d'hypertension pulmonaire n'est statistiquement pas significative (P = 0,432).

Conclusion : L'hypertension pulmonaire est l'un des effets cardiovasculaires indésirables qui se développent chez les patients exposés aux radiations ou à certains types de chimiothérapie (méthotrexate). Le patient doit donc subir une radiothérapie ou bénéficier de programmes de dépistage réguliers des fonctions cardiaques après avoir terminé le traitement.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié