Pereira J, Tavares FP, Lima KC, Carreiro AFP, Henriques B, Silva FS, Nascimento RM, Lopez-Lopez J, Souza JCM*
Objectif : L’objectif principal de ce travail était d’évaluer la formation de biofilm multi-espèces in vitro sur les surfaces des piliers dentaires et des implants .
Méthodes : Cinq assemblages implant-pilier commerciaux (Titamax CM ; Neodent®, Curitiba ; Brésil) ont été évalués dans cette étude. De plus, des échantillons carrés de titane de grade IV commercialement pur (cp) (10-10-1 mm) ont été utilisés pour préparer des surfaces similaires à celles des implants et des piliers en titane (n = 10). Les échantillons carrés de titane et les assemblages implant-pilier ont été placés dans des plaques à 24 puits contenant de la salive humaine diluée à 37 °C dans des conditions microaérophiles (5 % de CO2). Après 24, 48, 72 et 96 heures d'incubation, les biofilms ont été analysés par microscopie électronique à balayage (MEB) et analyses microbiologiques.
Résultats : Le biofilm multi-espèces formé dans les zones de rétention des piliers et implants commerciaux, comme les rayures, les micro-espaces et les défauts, a révélé une forte agglomération du biofilm, comme le montre l'analyse SEM. La densité du biofilm et le nombre d'unités formant des colonies étaient significativement plus élevés (p<0,05) sur les surfaces rugueuses en titane que sur les surfaces en titane polies au cours du temps de croissance.
Conclusions : Les analyses de biofilm ont révélé une densité de biomasse et une viabilité cellulaire plus élevées sur les surfaces rugueuses SLA que sur les surfaces polies. Le pilier et les implants ont révélé la présence de plusieurs zones rugueuses favorisées par le traitement de surface qui augmentent l' accumulation de biofilm dans les zones péri-implantaires.