Hamid Mahmood, Abdul Rehman Abid, Rehan Riaz et Nadeem Hayat Mallick
Objectif : Etudier l'association entre le taux de cholestérol et les habitudes alimentaires chez les patients atteints de cardiopathie ischémique admis pour syndrome coronarien aigu. Matériel et méthodes : Au total, 404 patients atteints de cardiopathie ischémique admis à l'Institut de cardiologie du Pendjab, à Lahore, ont été inclus dans l'étude. Les patients ont été divisés en quatre groupes. Groupe I : 176 (45,5 %) patients ayant un taux de cholestérol normal et un régime pauvre en graisses. Groupe II : 76 (18,2 %) patients ayant un taux de cholestérol normal et un régime riche en graisses. Groupe III : 113 (27,9 %) patients ayant un taux de cholestérol élevé et un régime pauvre en graisses. Groupe IV : 39 (9,6 %) patients ayant un taux de cholestérol élevé et un régime riche en graisses.
Résultats : L'âge moyen de la population étudiée était de 55,6 ± 12,3 ans. L'âge moyen était similaire dans tous les groupes (p < 0,127). Au total, 308 patients (76,2 %) étaient des hommes et 96 patients (23,8 %) étaient des femmes. L'apport calorique moyen des patients de l'étude était de 2 570,5 ± 936,7. L'apport calorique était le plus élevé dans le groupe I, suivi du groupe III. Les groupes II et IV avaient un apport calorique inférieur à celui des groupes I et III (p < 0,0001). De même, le pourcentage de graisse était également inférieur dans les groupes I et III par rapport aux groupes II et IV (p < 0,008). Le taux moyen de cholestérol de la population étudiée était de 154,5 ± 42,6 mg/dl. Français Le taux moyen de cholestérol était le plus élevé dans le groupe III, 195,9 ± 38,8 mg/dl (malgré un régime pauvre en graisses) suivi du groupe IV, 193,6 ± 39,5 (avec un régime riche en graisses). Le cholestérol moyen était similaire dans le groupe I, 130,3 ± 19,6 et dans le groupe II, 129,1 ± 20,4 (p< 0,0001) indépendamment de l'apport alimentaire en graisses. Un faible taux de HDL chez les patients des groupes I et II, même avec un taux de cholestérol normal, a conduit à un infarctus aigu du myocarde.
Conclusion : L'apport alimentaire en lipides n'a pas d'influence sur le taux de cholestérol. Un faible taux de HDL est un facteur de risque important conduisant à un infarctus aigu du myocarde et n'est pas influencé par l'apport en lipides dans l'alimentation.