Adam G Schrum et Diana Gil
Les interactions protéine-protéine (IPP) collectives d'une cellule sont censées représenter un système avec des propriétés de réseau émergentes qui intègrent des signaux provenant d'une multiplicité d'entrées dans des réponses coordonnées. On suppose que le réseau IPP fournit à la fois la spécificité pour de nombreux signaux distincts qui utilisent des voies intermédiaires communes, et également la robustesse en permettant à des signaux spécifiques d'être communiqués par des voies alternatives. Les progrès réalisés dans le domaine des réseaux génétiques laissent entrevoir ces concepts, mais la mesure dans laquelle les réseaux IPP possèdent ces propriétés n'a pas été testée empiriquement, en raison du manque de données quantitatives nécessaires à de telles évaluations. Ici, un réseau IPP physiologique hypothétique est utilisé pour illustrer comment la robustesse et la spécificité de la signalisation pourraient se manifester dans des conditions de (i) mutation par délétion, ou (ii) changements de signalisation dus à une variation des conditions environnementales ou des stimuli. Il est proposé que les avancées technologiques permettant une analyse empirique des principes du réseau IPP auront le potentiel d'avoir un impact significatif sur la compréhension fondamentale des mécanismes de signalisation et de contribuer à la génération de nouvelles applications dans le criblage de médicaments et la pharmacologie.